Onward to Venus
Soumettre votre avis | |
SwatSh: 6,5/10
Avec Mythotopia et In Flanders Field, Onward to Venus est la dernière sortie d’un de nos auteurs favoris : Martin Wallace. Ses dernières sorties ne m’avaient pas trop emballées et j’attends avec impatience qu’il me lance une sacrée claque comme il avait su si bien le faire avec Brass, Steam, Tinners trail ou Automobile par exemple.
Il est difficile de catégoriser Onward to Venus mais je dirais qu’on est dans du placement et déplacement d’ouvriers soldats 😉
En chaque début de tour, on va piocher au hasard des tuiles action, qu’on va ensuite placer sur les 8 planètes qui en comprendront chacune un nombre défini par le nombre de joueurs. Ensuite, les joueurs jouent à leur tour pour placer une ou plusieurs de leurs unités sur une de ces tuiles actions pour l’exécuter. Il vous faut des unités en orbite de la planète où se situe la tuile action que vous voulez réaliser pour pouvoir la réaliser ! Si vous n’avez pas d’unités en orbite de cette planète, vous devez d’abord en déplacer une ou plusieurs jusque-là. Evidemment, si cette action est intéressante, au plus de déplacement vous devrez réaliser pour l’atteindre, au plus vous risquez que quelqu’un d’autre ne la réalise avant vous. Là déjà, le placement aléatoire des tuiles action peut vous avantager ou non en fonction de l’endroit où vos unités se trouvaient en début de tour.
A) Il vous faudra bien répartir vos unités entre les différentes planètes pour pouvoir profiter des tuiles actions les plus intéressantes.
Il existe 2 sortes de tuiles action :
1) Les tuiles gratuites : Il suffit d’y déposer une de ses unités en orbite pour la réaliser. Ces tuiles vous permettent de piocher des cartes au hasard (ces cartes apportent généralement des points de combat et d’autres bonus +/- équilibrés), ou de construire des usines qui vous rapporteront de l’argent à chaque tour.
2) Les tuiles défendues : Ces tuiles présentent un chiffre. Si on veut exécuter l’action de ces tuiles, il faudra d’abord battre ses défenses. Pour cela on jette les dés qui vont indiquer si vous subissez des pertes et combien de force supplémentaire vous aurez besoin. Vos unités ont une force allant de 1 à 2 en fonction de son type et cette force peut être augmentée grâce à vos cartes. Si vous dépassez la valeur de défense, vous pouvez exécuter l’action qui est du type : construire une mine rapportant des sous à chaque tour, recevoir des PVs en fin de partie ou pouvoir attaquer une construction adverse (une usine ou une mine) et la remplacer par une des nôtres. Dans ce dernier cas, les unités adverses présentes sur cette planète comptent dans la défense. Vous allez donc non seulement devoir vous étendre pour bénéficier du point A) mais aussi vous concentrer autour des quelques planètes où vous avez des constructions pour les protéger ou autour des constructions adverses pour les attaquer. Hooo le dilemne qu’il est beau 🙂
A part exécuter l’action d’une tuile, vous pouvez également réaliser des actions qui ne nécessitent pas de tuile action dont principalement:
– Construire des unités : c’est là que vous allez pouvoir dépenser vos sous-sous 😉
– Prendre un cube « passe » : c’est la mécanique la plus originale d’Onward to Venus. En début de tour, vous allez placer autant de cube « passe » qu’il n’y a de joueurs +2. A votre tour, si vous voulez piocher une carte, vous devez prendre un cube « passe ». Quand un joueur prend le dernier cube « passe », c’est la fin du tour. Très belle mécanique.
Malgré un hasard trop présent dans les jets de dés, la pioche des cartes dont certaines sont vraiment très puissantes et la mise en place aléatoire et non prédictible des tuiles action, Onward to Venus séduit par la façon d’exécuter les actions grâce à ses unités en orbite, la gestion de sa flotte et de l’emplacement de chacune de ses unités,et les différents dilemmes de placement de ses unités entre l’attaque, la défense et la volonté de pouvoir saisir les meilleurs opportunités d’action.
Submit your review | |