King’s Pouch

Note moyenne
7.67
(3 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 30' - Partie: 100'
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Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Initié
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
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925 King's pouch 1

 

SwatSh8,5 /10

Avec Orléans, King’s Pouch est le second jeu à proposer la mécanique du bag building.

King’s Pouch me fait indéniablement penser à Endeavor.  En effet, à chaque tour, de nouveaux bâtiments vont être proposés aux joueurs qui pourront en acheter un par tour.  Les joueurs vont donc gagner un nouveau bâtiment par tour et remplir leur plateau personnel de ces bâtiments.  Les bâtiments sont la clé du succès dans King’s Pouch puisque c’est eux qui permettront aux joueurs de réaliser leurs actions en définissant leur type et leur coût.

A chaque tour, les joueurs vont piocher 5 pions dans leur sac personnel et les placer sur leurs différents bâtiments pour exécuter différentes actions.  Par rapport à Orléans où les joueurs piochent des pions en carton ronds, King’s Pouch propose 2 grandes originalités :
1) Ici ce sont des cubes en bois que l’on pioche et, non seulement ils peuvent être d’une des 3 couleurs possibles, mais ils peuvent aussi être d’une des 2 formes possibles : cubes ou prismes hexagonaux (j’ai été vérifier dans le cours de ma fille, ces pions de base hexagonale sont bien des prismes hexagonaux 🙂 ).  On va donc sentir dans le sac la forme de ses pièces et piocher la forme qui nous intéresse le plus (souvent les cubes).
2) Les joueurs reçoivent un malus lorsqu’ils doivent remélanger leur défausse de cubes & prismes dans leur sac.  Un peu comme si à Dominion, on recevait une carte poison à chaque fois qu’on doit remélanger notre défausse.  Ce malus est un prisme de couleur mauve qui ne sert quasi à rien et qui apporte des PVs négatifs à la fin du jeu.

Les actions que l’on peut réaliser grâce à ses bâtiments consistent en :
Gagner des sous pour pouvoir acheter des bâtiments et gagner des PVs.  Le système de PVs est d’ailleurs pas mal vu et original.  12 cartes PVs sont placées sur la table.  Chacune apportant des PVs selon certaines conditions.  Les joueurs vont pouvoir dépenser leur argent pour placer un de leurs pions sur une carte PV et gagner les PVs de cette carte selon ses conditions lors de l’un des 3 décomptes du jeu.  Evidemment, chaque carte ne peut contenir qu’un seul pion joueur ce qui permet de faire des blocages et d’empêcher ses adversaires de prendre les PVs qui les arrangent le mieux.
Gagner des points de force nécessaires pour s’étendre sur la carte centrale.  J’aurais aimé une gestion de cette carte et de ses territoires plus approfondie.  En effet, vous n’avez pas d’intérêt particulier à avoir un grand territoire et les territoires n’apportent rien.  Le seul intérêt est que vous gagnez des PVs lorsque vous gagnez un territoire mais n’en perdez pas si vous êtes défaits.  Vous ne savez d’ailleurs pas vous défendre.  Autrement dit, vous avez intérêt à envahir quelques territoires à chaque tour car vous en retirerez de nombreux PVs mais si après on vous les reprend, cela ne vous fait absolument rien.  Dommage car cette carte manque un peu de tension…
Evidemment gagner de nouveaux pions qui sont intéressants pour pouvoir réaliser les actions de vos bâtiments mais également pour éviter de devoir remélanger sa défausse trop souvent et de gagner des pions malus dont on se passerait volontiers.
Pouvoir se débarrasser de ces pions malus
Pouvoir exécuter certaines actions à un moindre coût
Gagner des PVs

J’ai été vraiment séduit par King’s Pouch mais il est dommage qu’il présente certains défauts dont on aurait aimé se passer.  Comme c’est un jeu où il faut réfléchir, planifier, combiner et choisir, le tour de chaque joueur peut être long et les autres attendent « bêtement » leur tour diminuant d’autant la dynamique du jeu.  De plus, le joueur ayant le plus de PVs sera le premier joueur ce qui lui donne encore un plus grand avantage car il pourra être le premier à acheter un bâtiment et à choisir une ou des cartes PVs.  Il y a donc un effet win to win et loose to loose dont on aurait aimé se passer.

King’s Pouch est pour moi le meilleur jeu de bag building (on verra s’il le restera après Hyperborea 😉 ), sa mécanique de gestion bâtiments à la « Endeavor » est succulente, ses choix, ses stratégies, son absence de hasard et ses originalités en font un jeu beaucoup plus profond que sa petite boite ne laisse sous-entendre.

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Pascal:      7/10

Difficile d’être objectif lorsque la partie commence aux petites heures du matin …  La fatigue n’aide pas à apprécier un jeu, surtout lorsque celui-ci se révèle très calculatoire !

King’s Pouch est le premier jeu de bag building auquel j’ai l’occasion de jouer (en attendant Hyperborea qui me tente bien).  C’est donc avec curiosité que j’aborde la partie.  Les règles sont claires et assez faciles à comprendre.

Mais dès les premiers tours de jeu, on sent bien qu’il va falloir optimiser.  Tout doit être calculé, recalculé …. Pourquoi ? parce que le nombre d’action que vous pouvez faire à chaque tour est limité, mais surtout parce que la partie est assez courte (en nombre de tours, pas tellement en durée absolue).  Et puis les effets de certaines actions permettent de gagner des cubes qui pourront être joués pendant le même tour. Le bag building apporte aussi la possibilité de prévoir la couleur du prochain cube que l’on pourrait sortir du sac. Toute erreur est payée cash.  J’ai d’ailleurs eu l’impression de partir avec un petit handicap en tant que dernier joueur, et que je n’ai jamais réellement rattrapé le retard.  Mais ca doit être vérifié, je n’en suis pas certain.

Autre petit regret, la carte est le théâtre de prises, de reprises, de re-reprise successives de territoires.  La prise d’un territoire à un autre joueur rapporte en effet beaucoup de points et est assez facile. Vous ne garderez donc jamais très longtemps un territoire central … L’intérêt de la carte n’est donc pas flagrant, et il ne me semble pas possible d’y construire une stratégie valable.

Mais la mécanique globale est suffisamment originale pour essayer le jeu ! La partie reste plaisante.   Et après cette partie,  je suis convaincu que le bag building va nous apporter de belles surprises à l’avenir.

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PhilRey:      7,5/10

Quelle soirée! On se laisse aller pour un dernier jeu, vu qu’il est annoncé en 60 minutes. Petit jeu léger vite plié.
Et bien non, malgré des composantes basique et des graphismes assez épurés, The King’ Pouch est loin d’être un petit jeu rapide.

D’abord, c’est un « bag-building », comme Orléans et hyperboréa, tous sortis la même année à Essen (2014). La particularité ici, c’est que toutes les pièces qu’on aura dans son petit sac (pouch) ne sont pas que des cubes en bois. Une autre forme hexagonale est également présente en plusieurs couleurs. C’est une astuce originale qui donne un petit plus (et réduit un peu le hasard de la pioche).
King’s Pouch est en effet pas mal « casse-tête », surtout en milieu et fin de partie, où il faut vraiment bien planifier ses coups afin de ne pas rester à la traine.

L’interaction avec le plateau de jeu est assez limité. Il consiste à conquérir sans cesse quelques territoires afin de glaner ici aussi des PVs. Dommage!

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925 King's pouch 3

 

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