Rome: Circus Maximus

Note moyenne
7
(3 notes)
Mise en place: 1' - Règles: 4' - Partie: 45'
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Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Famille
Nombre de joueurs: de 2 à 5 joueurs
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802 Rome Circus Maximus 1

 

SwatSh:   7,5/10

Rome n’est pas un jeu de Reiner Knizia mais bien 3 jeux de Reiner Knizia 🙂 : Imperium, Hannibal vs Rome et Circus Maximus.  Passons les 2 premiers qui n’ont que très peu d’intérêt et attardons-nous sur Circus Maximus.

Circus Maximus est une jeu de course de chars du temps de Caesar.  Le système est simple et malin.  Chaque joueur dispose des mêmes 5 cartes de valeurs 1, 2, 3, 4 et 5 et de 3 chariots.  Le vainqueur sera celui qui, le premier, arrive à l’arrivée avec ses 3 chars.  Chaque char se déplace à son tour.  Pour déplacer un char, on lui assigne de 1 à 3 de ses cartes mais on doit assigner au minimum 1 carte à 1 char.  Le nombre sur la carte indique le nombre de cases à parcourir par le char mais uniquement en ligne droite!

Et c’est là toute l’astuce de Circus Maximus et le génie de Reiner.   En effet, comme on dispose tous des mêmes cartes, ce qui va faire la différence entre les joueurs, ce sera le nombre de cases parcourues.  On va donc s’amuser à se bloquer les uns les autres pour obliger ses adversaires à faire des détours.   De plus, les cartes de chacun sont visibles.  Au plus le tour avance au moins de cartes il reste aux joueurs et au plus difficile il sera de manœuvrer ses chars.  Si par exemple je vois que mon adversaire n’a plus qu’une carte « 4 » pour son dernier char, je vais me faire un malin plaisir à le bloquer pour l’obliger à aller tout droit dans une direction non souhaitée.  Pire, s’il ne sait pas réaliser l’entièreté de son mouvement, il perd sa carte et son char n’avance pas d’un poil! 😉

Bon, ce n’est pas super réaliste quand un char dévie de sa trajectoire pour tout à coup foncer vers les tribunes (bien que 😉 ) ou quand on voit un char avancer de 9 cases alors qu’un autre n’a avancé que d’une, on peut se poser des questions sur le contenu des seringues de l’époque 😉  Néanmoins, Circus Maximus est un petit jeu simple, malin, très interactif et très plaisant à jouer en fin de soirée ou en famille.

_____________

Ren:    7/10

Herr Reiner a frappé, pour la 643ème fois (je ne sais pas combien de jeux il a créé, mais je ne dois pas être si loin que ça de la vérité). Dans Rome: Circus Maximus nous sommes transportés… dans la Rome antique (qui l’eut crû?). Enfin transportés est un bien grand mot, car le sentiment d’immersion n’est pas très fort, je vais y revenir plus loin. Dans la Rome antique donc, lors d’une des fameuses courses de char dans le Circus Maximus. Chaque joueur a 3 chars à disposition, qui vont devoir faire un tour du stade le plus vite possible. La piste du stade est représentée par des hexagones. Une fois les chars placés au départ (chaque joueur place un char à son tour), la course peut commencer.

Le tour de jeu: hyper simple. Chaque joueur a 5 cartes, 1-2-3-4-5. Le char en tête commence. Le joueur possédant le char va jouer de 1 à 3 cartes et faire avancer son char d’autant de cases que les cartes jouées. Vu que la carte est réprésentée par des hexagones, on peut donc avancer en diagonale gauche, en diagonale droite ou tout droit (si vous ne comprenez pas c’est que je ne suis pas très clair, mais rassurez-vous il suffit de regarder la photo ci-dessous et tout deviendra limpide). Ensuite le 2ème char va faire de même, puis le 3ème et ainsi de suite. On doit donc jouer au moins une carte pour chacun de ses chars, et 3 cartes maximum.

Le premier qui a ramené ses 3 chars au bercail a gagné. Et voilà, tout est dit! Le jeu est donc très simple, assez court (ce qui n’est pas un défaut), mais donne néanmoins du plaisir car la configuration en hexagones, le fait que vous puissiez jouer plusieurs cartes et les 2 tournants à 180° (à négocier avec beaucoup de doigté) provoquent régulièrement des bouleversements dans la hiérarchie. Plaisant donc. Mais pas plus que cela, car comme souvent avec Master Knizia le thème est complètement bidon, le plateau est moche de chez moche (il aurait voulu le faire exprès qu’il n’aurait pas pu faire mieux à mon avis) et du coup le sentiment d’immersion est proche de 0. Ca enlève clairement du plaisir à un jeu qui sinon serait un jeu de complément tout à fait décent.

PhilRey:   7,0/10

Rome est un jeu de course hypique à l’époque galo-romaine (ou pas loin). Le jeu a plusieurs atraits:
1) matériel simple, limité
2) Règles simples
3) partie rapide
La mécanique est assez bien résumée par mes deux compères, je n’y reviens donc pas.

Ce qui est sympa c’est que ce n’est pas le premier char qui arrive qui gagne mais bien le joueur qui est le premier à ramener ses trois chars. Du coup, on a un peu le choix dans la sélection de ses cartes: doit-on se concentrer sur un cheval pour ensuite s’occuper des autres? Ou vaut-il mieux ne pas prendre trop de retard avec les 2 autres chars?
Il est vrai que dés qu’un char est arrivé, les 5 cartes qu’on a pour les faire avancer seront dés lors réparties sur 2 chars et non trois. Ce qui offre plus de souplesse et permet à ces derniers d’avancer plus vite.
Dans notre partie, j’ai misé sur un cheval mais j’ai quand même fait attention de ne pas prendre trop de retard avec les autres. L’ordre du tour est en effet du premier au dernier. Et le premier à se déplacer peut plus facilement bloquer les suivants.
Un point négatif est sans doute la durée de vie: en effet, après quelques parties, on aura vite fait le tour. Seul l’affrontement avec d’autres joueurs pourraient apporter un peu de nouveauté (par la découverte des autres joueurs).

En résumé, Circus Maximus est agréable à jouer, simple et rapide (enfin, si on ne réfléchit pas trop 😉

_____________

802 Rome Circus Maximus 2

 

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