The Manhattan Project: Second Stage
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Second Stage est la première véritable extension de ce magnifique jeu qu’est Manhattan Project. Elle comprend différent modules qui sans révolutionner le jeu offrent de la variété aux grands fans du jeu:
– Des cartes Nations qui vont donner des pouvoirs permanents différents à chaque joueur dès le début de la partie. Il faut aimer…
– Les cartes bombes qui doublent la valeur des bombes au plutonium. Sympa mais assez inutile car on a assez avec les différentes bombes.
– Les fusées qui permettent de détruire les bâtiments adverses sans devoir abattre tous les fighters.
– Et enfin le meilleur module selon moi de cette extension est les cartes personnages qu’un joueur peut prendre lorsqu’il passe et reprend ses ouvriers. Ceci donne une saveur supplémentaire à l’action passer et va influencer votre fréquence à passer. Module le plus sympa donc de cette extension bien qu’un fameux doute sur l’équilibre est de mise à cause d’un perso (Lemay) qui nous a semblé beaucoup trop puissant au jeu à 2 joueurs et qui a résumé le jeu à celui qui avait ce perso le plus longtemps pouvait prétendre à la victoire…
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Ren: 6/10
The Manhattan Project est un jeu avec un thème très fort: la course à l’armement atomique! Pas pour les fillettes… Chaque joueur incarne une nation dont le but est de développer le plus rapidement possible des bombes atomiques (pour marquer des points de victoire, qui l’eut crû!). Concrètement c’est un jeu de placement d’ouvriers, avec différentes actions disponibles: recruter de nouveaux ouvriers (au sens premier, en tant qu’ouvriers), de nouveaux ingénieurs ou de nouveaux scientifiques, construire un bâtiment, récolter de l’uranium ou l’enrichir, aller bombarder la tronche du voisin… Bref jusque là assez classique. Globalement le thème est assez bien rendu, et on se prend facilement au jeu. L’extension (j’ai directement joué avec l’extension, alors que c’était ma première partie, qu’est-ce que vous croyez, on n’a peur de rien chez Vin d’jeu) ajoute des cartes nation, donnant un pouvoir différent à chaque joueur, des cartes bombes, des fusées (pour aller taper plus facilement sur la tronche du voisin déjà mentionné plus haut, ou de tout autre participant d’ailleurs, quand on aime on ne lésine pas) et surtout les cartes personnages, donnant un avantage différent selon le personnage choisi.
Le jeu en soi est assez original grâce à la combinaison de quelques mécanismes très intéressants: le fait qu’on récupère tous ses ouvriers (/ingénieurs/scientifiques) en une fois, rendant le choix de ce moment très important, et demandant dès lors une grande précision dans le choix de ses actions. Le fait qu’on puisse aller taper sur le voisin (toujours bon de taper sur son voisin, l’homme fait ça depuis des millénaires, il n’y a pas de raison que ça change). Le fait qu’on puisse utiliser les bâtiments des autres. Bref, il y a une grande interactivité, et c’est appréciable.
D’un autre côté, le jeu m’a semble assez « fouillis ». Pas lourd dans son déroulement (tout est clair sur le plateau, et tout est logique), mais embrouillé dans la manière de progresser, dans la manière de viser la victoire (bon ok vous avez le droit d’imaginer que ce sont mes neurones qui étaient embrouillés, à cause d’un abus de boissons alcoolisées, mais c’est faux, je nie tout en bloc). Pour le dire autrement j’y ai joué il y a quelques semaines (oui je sais je traîne un peu pour écrire les compte-rendus), et bien j’ai dû aller voir une image sur le net pour bien me remémorer les mécaniques du jeu. C’était vraiment flou dans mon esprit. En plus de cela, l’action prendre de nouveaux ouvriers est clairement obligatoire. C’est un écueil tout à fait classique d’un jeu de placement d’ouvrier, et Manhattan Project ne fait pas exception à la règle. Celui qui voudrait essayer une stratégie alternative en ayant (beaucoup) moins d’ouvriers que les autres en sera d’office pour ses frais, il aurait déjà perdu avant d’avoir commencé! Et last but not least (mais ceci est propre à l’extension, donc peut-être coterais-je un peu plus haut le jeu de base), une des cartes personnage nous a semblé vraiment beaucoup plus forte que les autres. Nous n’avons joué qu’une seule partie, donc il faut rester prudent dans cette affirmation, mais si c’est bien le cas c’est un assez gros défaut puisque cela conditionne à nouveau très fortement la manière dont on va jouer, rendant le jeu plus « automatique ».
Au final des aspects intéressants, mais des défauts assez forts qui ne me donnent pas particulièrement envie d’y rejouer.
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