Pastiche
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SwatSh: 6,5 /10
Ce qui frappe d’abord lorsqu’on sort le matériel de la boite de Pastiche, c’est sa qualité. J’ai rarement vu ça. Des tableaux en carton méga-épais, des cartes qui font clac ( 😀 ), des chevalets en bois,… un matos somptueux dans une boite somptueuse.
Le thème de Pastiche est assez évident: vous allez récolter les couleurs nécessaires pour reproduire des œuvres de grands peintres. Ce thème, assez original s’il en est, me fait fort penser à Fresko. Evidemment me direz-vous, des jeux au thème si spécifique ne peuvent que faire référence à d’autres jeux au même thème. Moui,… peut-être…
Pastiche reprend donc le thème et la mécanique de Fresko en mélangeant des couleurs pour en obtenir d’autres.
Pastiche débute par la mise en place de 4 œuvres sur la table et de 2 sur les 2 chevalets de chaque joueurs. Ces œuvres montrent différentes couleurs à obtenir et des PVs. Elles représentent donc des contrats que les joueurs vont pouvoir remplir en fournissant les différentes couleurs demandées par l’œuvre.
L’obtention de ces couleurs est elle assez originale. Les joueurs disposent de 2 hexagones qu’ils vont pouvoir connecter à ceux déjà présents sur la table. En général, on relie un hexagone à 2 côtés de 2 hexagones déjà en place. A chaque coin des hexagones est dessinée une des 3 couleurs de base (bleu, jaune, rouge). Quand on relie 1 hexagone à 2 autres, notre hexagone présente 3 coins avec une couleur de base qui vont se connecter aux hexagones déjà placés. Ces coins sont alors reliés aux 3 coins sur la table. 2 coins représentent le mélange de 2 couleurs tandis-que le coin du milieu représente un mélange de 3 couleurs. Bon, ce n’est pas facile d’expliquer comme ça, je vais alors me baser sur une illustration montrant la tuile de droite qui se relie à 3 tuiles déjà déposées sur la table:
Résultat: le joueur qui vient de poser la tuile de droite reçoit une carte couleur de chacune des 4 combinaisons qu’il vient de créer. C’est très original mais aussi très casse-tête car on va chercher, avec ses 2 hexagones, à créer les combinaisons qui nous intéressent le plus ce qui n’est pas évident surtout lorsque le nombre de couleurs différentes à rassembler est important.
A la fin de votre tour, vous pouvez échanger 3 cartes d’une même couleur contre 1 carte de n’importe quelle couleur puis vous vérifiez que vous ne dépassiez pas le maximum de 8 cartes couleur en main et enfin vous piochez une tuile hexagonale en remplacement de la tuile que vous venez de placer.
Pastiche a donc de belles qualités:
1) Matériel superbe
2) Mécanisme de combi des couleurs très original et très bien foutu
3) Jeu très sympa à jouer
Mais même s’il est agréable à jouer, il est à éviter entre joueurs passionnés car bien souvent c’est le « jeu » qui décidera du vainqueur. Celui qui aura la chance de pouvoir remplir des œuvres d’un même auteur se verra offrir un bonus qui pourra bien souvent décider de sa victoire. Bien souvent, le choix des actions est assez évident. Les joueurs vont être quasi dans le même timing pour réaliser leurs œuvres et au final un ou 2 points sépareront les joueurs sans qu’on puisse attribuer la petite différence de point à un autre facteur que le facteur chance.
Philrey212: 6,5/10
Pastiche a accroché mon regard à Essen … 2012. Il était sur une étagère avec des nouveautés de l’année. J’ai soulevé la boîte et son poids m’a surpris. Plus tard, à l’ouverture, on remarque tout de suite la qualité du matériel, boîte incluse. Et c’est très agréable.
Pastiche, comme l’a déjà dit SwatSh, est un jeu où l’on devra mélanger des couleurs pour reproduire des tableaux d’illustres peintres. On y retrouve donc trois couleurs primaires, des couleurs secondaires et des tertiaires. Pastiche s’explique en 20 minutes. Au premier tour, on se tord déjà l’esprit à savoir ce qu’on va faire tellement il y des couleurs différentes. Et on commence à planifier comme on peut le placement de sa tuile afin de récolter les couleurs nécessaires. Heureusement, après quelques tours, on rentre dedans et on se creuse moins les méninges.
Les tableaux à reproduire sont au nombre de 6: 2 placés sur ses propres chevalets et 4 disponibles à tous. A tout moment pendant son tour, on peut échanger un de ses deux contrats par un des 4 disponibles, l’empêchant ainsi d’être compléter par un adversaire.
Le hasard est quand même présent dans la pioche des tuiles hexagonales. De plus, on ne contrôle évidemment pas les contrats disponibles et on jouera donc pour le mieux avec ce qui est présent.
Pastiche est donc un jeu agréable, qu’on sort uniquement pour son matériel (enfin, presque) et pour apprendre les mélanges de couleur.
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