Aztlán
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SwatSh: 6,5 /10
Aztlán est le dernier jeu de l’auteur génialissime qu’est Léo Colovini. Léo Colovini a créé de grands jeux tels que Carolus Magnus, Cartagena, Clans, Die Brücken von Shangrila ou Magna Grecia.
Aztlán se joue en 4 tours. au début de chaque tour les joueurs vont recevoir un certain nombre de soldats sachant qu’on en reçoit de moins en moins au fur et à mesure de l’avancement de la partie.
Ensuite, les joueurs vont choisir une de leurs 5 cartes actions sachant que chaque joueur possède les 5 mêmes cartes action et que chaque carte comporte:
– Un nombre de points de victoire que le joueur gagne s’il n’a pas joué cette carte en fin de jeu (chacun jouera 4 de ses 5 cartes sur les 4 tours!)
– Un chiffre sachant qu’au plus ce chiffre est grand au plus forts sont nos soldats
– Un des 5 types de territoire, sachant qu’au plus on contrôlera de territoires de ce type en fin du tour au plus de PVs on recevra de manière exponentielle.
Ce choix de carte est pour moi le centre du jeu. Il faut éviter de choisir une carte qu’un adversaire choisira car cela mènera à une guerre sans merci pour le contrôle des territoires représentés par la carte action tout en choisissant une carte permettant de gagner les confits contre ses adversaires. Et c’est ici que le bas du jeu blesse à mon goût. Il s’avère impossible de pouvoir deviner la carte qu’un de ses adversaires va choisir. Si on choisit la même carte qu’un de ses adversaires, à moins d’arriver à négocier et à s’entendre parfaitement, ce qui est rarement le cas, on sera parti dans une guerre atroce qui ne pourra profiter qu’aux joueurs situés en dehors de toute autre guerre.
Le reste du jeu se déroule classiquement: à chaque tour, chacun peut placer un de ses soldats sur le plateau et en déplacer un déjà sur le plateau d’une seule case. Cette partie est la plus fun du jeu car elle peut réserver certaines surprises sachant qu’elle donne un grand avantage au dernier joueur du tour. Le dernier joueur du tour est d’ailleurs le joueur avec le moins de PVs.
Un autre aspect assez fun du jeu est de deviner le type de la carte action choisie par ses adversaires. Bien que ce soit souvent assez évident, le bluff peut quelques fois tromper… En effet, si on arrive à bien deviner cette carte, on connaîtra les informations essentielles à la déstabilisation de son ennemi: la force de ses soldats ainsi que le terrain rapportant de nombreux PVs pour cet adversaire. Ces 2 infos permettront aux adversaires de mieux pouvoir faire mal au bon endroit et au bon moment.
Aztlán peut donc être frustrant lorsque vous partez dans un conflit stéril et coûteux contre un adversaire ayant malheureusement choisi la même carte que vous. De plus, une escalade dans un conflit peut ruiner les chances d’un joueur dès le milieu de la partie. A part ces 2 éléments, le jeu est bien agréable dans le placement des soldats et la recherche de la carte jouée par ses adversaires.
Philrey212: 7,5/10
Les jeux de Léo Colovini ne me laissent jamais indifférent et c’est le cas de Aztlan. Aztlan est un jeu bien tactique et stratégique où le thème n’est pas trop présent. La mécanique n’est pas non plus très innovante mais j’ai bien apprécié. On utilise 1 cartes par manche, sur un total de 5. La dernière n’est pas jouée mais servira pour un décompte final. A chaque manche, on pourra placer un certain nombre de soldat, un à la fois et chacun son tour, afin de les placer de manière à glaner un maximum de point à la fin de la manche. Les points dépendent de la carte sélectionnée pour cette manche et qui représente un type de territoire. On va donc également essayé de deviner la carte jouée des autres joueurs.
Bref, Aztlan est un jeu pas très compliqué, aux règles facilement assimilables, au matériel plaisant et de qualité, offrant de belles réflexions tactiques et stratégiques.
Ren: 7,5 /10
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