City of Horror
SwatSh:
City of Horror est le dernier jeu de Nicolas Normandon. Un auteur pas encore très connu excepté pour son jeu Zombies. Et dans City of Horror, nous allons rencontrer des … zombies! City of Horror se situe donc dans un thème assez à la mode en ce moment.
La mécanique principale de City of Horror est la tchatche! Vous allez vous engager, promettre, respecter et trahir!
Les joueurs vont contrôler de 3 à 5 personnages en fonction du nombre de joueurs. Chaque personnage est unique et possède un pouvoir spécifique. Les joueurs vont placer leurs personnages dans différents endroits de la ville. Chaque endroit possède également un effet spécifique. Ensuite, il va falloir tenir bon face à la horde de zombies qui va les attaquer durant 4 tours jusque quand les secours arrivent (= fin du jeu). Le joueur ayant le plus de personnages en vie à la fin de la partie et à condition que chaqu’un de ses personnages possède un antidote, remportera la partie.
Un tour de jeu commence par une phase d’observation. Les joueurs ayant au minimum un personnage dans un des endroits (le château d’eau) pourront regarder la carte Invasion de ce tour. Cette carte indique dans quels bâtiments se rueront les zombies et dans lesquels certains objets seront disponibles. Ensuite, chacun va programmer l’endroit où iront ses personnages. Alors, on révèlera la carte invasion et les zombies iront dans les endroits indiqués. Puis les personnages iront dans les différents endroits de la ville en commençant par ceux du premier joueur sachant que chaque endroit a un nombre limité de places et que si ce nombre est atteint, les personnages restant iront faire un tour sur le carrefour (ouille c’est dangereux!).
La dernière phase est la phase de résolution des lieux. Dans chaque lieu, les personnages présents pourront résoudre l’effet du lieu. Ensuite, on vérifiera si le nombre de zombies est suffisant dans ce lieu pour attaquer. Si c’est le cas, les personnages présents (et donc les joueurs qui les contrôlent) voteront à main levée pour désigner celui qui se fera dévorer par les sales zombies. Et c’est ici tout le sel du jeu. D’un côté il y a un jeu de majorité assez simple, de l’autre, on ouvre la porte à toute négociation pouvant mener à des échanges d’objets, cartes actions,… Il y aura accords, désaccords et trahison. Soyez prévenus! Même chose d’ailleurs si des objets /cartes action sont présents sur le lieu: négociation puis vote sur le partage.
Au final, City of Horror est un jeu assez simple (bien que les différents pouvoirs des personnages et effets des lieux viennent un peu compliquer le bazar), où la chance (au plus on est loin dans l’ordre du tour au moins de chance on a de pouvoir aller à l’endroit voulu: je vous le répète: va falloir négocier!), la frustration (que c’est dur d’être trahi!) et surtout la négociation apporteront tout le sel à ce jeu atypique par rapport à la production du moment.