Coney Island
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SwatSh: 7,5 /10
Coney Island est le dernier bébé de Michaël Schacht, le génialissime auteur de Coloretto, Zooloretto et de Valdora entre autre. Je m’attendais donc à un jeu léger mais bien foutu et je n’ai pas été déçu!
Le thème du parc d’attractions est sympa et bien coloré.
Coney Island est bien foutu car c’est clairement le meilleur joueur qui gagne. Il est néanmoins familial vu le nombre très réduit de choix qu’il offre. Le mécanisme central du jeu est le placement de ses ouvriers sur le plateau. Au début de son tour, on gagne autant de points de victoire, d’argent et de cube de construction que de type d’ouvriers qu’on a placés sur la plateau. On a donc intérêt à placer rapidement ses ouvriers sur le plateau. Pour les placer, on a besoin de cubes de construction. Le hic c’est que, grâce à ces fameux cubenbois, on peut construire une construction sur les emplacements occupés par les ouvriers. Les ouvriers présents sur ces emplacements reviennent sur le plateau du joueur et diminuent d’autant son revenu. Donc, un des plus grands choix se situe là: dois-je utiliser mes cubenbois pour placer mes ouvriers ou pour construire un bâtiment sachant que construire un bâtiment rapporte plus de points de victoire? De plus, à la fin du jeu, chaque ouvrier présent sur le plateau central diminue les points de victoire du joueur. Il faut donc, au début du jeu, placer un maximum de ses ouvriers pour gagner un maximum de revenus tout en construisant des bâtiments afin de faire perdre des revenus à ses adversaires, tandis qu’à la fin du jeu on a tout intérêt à construire des bâtiments pour faire retourner ses propres ouvriers du le plateau vers son plateau personnel. Le tout est de bien sentir le bon moment pour le faire. L’argent nous permet quant à lui d’obtenir certains bonus.
Coney Island est donc un jeu frais, assez léger mais sans hasard et bien sympa à jouer.
Philrey212: 8/10
Les jeux de Michael Schacht ne laissent en général pas indifférents. Il en va de même pour Coney Island. Lors de notre passage à Essen, nous avons pu faire une partie de partie. Coney Island est un jeu dont le thème est le développement d’un parc d’attraction. Les points qu’on accumule sont donc des points … d’attraction. La plus grande difficulté du jeu est de savoir quand on construit une attraction car ce faisant, on diminue nos « revenus » en argent et/ou en matériel. Hors ces revenus, on les augmente progressivement.
Cette mécanique est très intéressante dans Coney Island. C’est ce qui fait la beauté du jeu. N’oublions quand même pas le matériel qui est de bonne augure. Autre point positif, les règles sont assez facilement assimilable et une partie ne « tire » pas en longueur.
Mon commentaire est basé sur partie non terminée, comme souvent à Essen. A refaire donc.
Ren: 6,5 /10
Dans Coney Island on gère un parc d’attractions et on va essayer de gagner le plus de points de victoire.
Un tour de jeu est divisé en deux parties: la phase revenu (argent/points de victoire/matériaux de construction) et la phase action. Lors de la phase action on a le choix entre 3 actions principales (une par tour): placer une tuile chantier (=agrandir la surface sur laquelle on va mettre des attractions, pour tout le monde, action payante), placer une tuile artiste sur un des chantiers (action payant également), placer une tuile attraction (donne des points de victoire) et fait rentrer les artistes qui étaient sur le plateau de jeu dans les roulottes des joueurs concernés). On peut également effectuer des actions mineurs si on dispose des tuiles personnages ad hoc (tuiles donnant des avantages, des points de victoire, des matériaux supplémentaires…).
Le jeu est fluide, tout fonctionne et il a quelques mécanismes intéressants. Notamment celui-ci: plus on place d’artistes sur le plateau de jeu, plus on a de revenus. Car les revenus dépendent du nombre de cases vides qu’on a dans ses roulottes. Au début toutes les cases sont remplies, puisque tous les artistes sont dans les roulottes. Mais au fur et à mesure ils vont être placés sur le plateau de jeu, libérant ainsi des cases dans les roulottes. Mais comme les revenus sont limités (que ce soit argent ou matériaux, maximum 5), il faut tout le temps faire un mouvement de balancier entre placer des artistes (pour augmenter ses revenus) et les faire rentrer dans la roulotte, en placant des attractions (ce qui fait gagner des points de victoire). L’astuce étant qu’on peut placer des attractions sur les artistes des autres également, donc faisant rentrer leurs artistes (alors que ce n’était pas nécessairement leur objectif).
Donc il y a moyen de titiller les autres (mais l’interaction n’est quand même pas délirante). Le reproche que je ferais au jeu (purement subjectif) est qu’il m’a laissé un peu froid. C’est clairement un très bon jeu, germanique (bien équilibré, bien testé, bien calculatoire) mais je ne me suis pas senti transporté. Je ne me suis pas dit « Waouw! ». (ceci bien que j’y rejouerais sans déplaisir) Coney Island était un des jeux que j’avais soigneusement repéré avant Essen. Une fois là-bas, en le voyant et en écoutant les règles je m’étais dit boaf. Puis de retour en jouant une vraie partie complète cette impression « mitigée » s’est confirmée. Ca n’enlève rien à ses mérites, réels. Mais ça me dispensera certainement de l’acheter.
Dan: 8,5 /10
Très simple au niveau des explications, Coney Island est un jeu très intuitif.
Il n’y a probablement qu’une seule tactique gagnante, mais comme elle est identique pour tous, la victoire passera par la construction des attractions au bon moment (à partir d’un moment, l’action n’est plus au détriment des adversaires mais à leur avantage).
Du coup, beaucoup d’interactions et la garantie d’un bon moment!
Benoit: 7,4 / 10
Un très bon moment passé autour de Coney Island sur une petite table gagnée de haute lutte à Essen… mais des choix assez simple et rapide qui me laisse un peu sur ma faim. Cheers!
Je vous conseille particulièrement ce bon vin de noix venu directement du Périgord pour accompagner ce jeu léger et sucré.
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