Power Struggle (Machtspiele)
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SwatSh: 8 /10
Machtspiele en allemand, Power Struggle en anglais, et malheureusement rien en français… C’est vraiment dommage pour un jeu de cette qualité. C’est bien la preuve qu’on a beau dire tout ce qu’on veut sur l’explosion des jeux de société « évolués », ce n’est pas encore vraiment ça…
Dans Power Struggle, nous représentons des directeurs dans une société et essayons d’étendre notre pouvoir en prenant les meilleurs places jusqu’à être le big boss!
Le but du jeu est d’être le premier à avoir 4 points de victoire et il en existe 6 façons différentes d’en obtenir. Une de ses façons est d’être supérieur à son ennemi juré dans 3 des 5 compétences
Power Struggle recèle de mécanismes originaux et bien faits. Le meilleur, selon moi, est le choix des cartes événements. Celui qui a réussi à prendre la direction du département des communications a le droit de faire ce choix. Il va donc choisir quels événements auront lieu, dans quel ordre et combien de tours de jeu d’actions auront lieu (entre 4 et 7).
Les joueurs ont un choix étendu d’actions qui leur servira à obtenir des points de victoire. Le but est d’avoir un maximum de chefs de service dans chaque département afin d’être directeur de département, ce qui nous permettra d’avoir des cartes privilèges. On essaye également d’avoir des membres au conseil d’administration afin de devenir ze boss, d’avoir des conseillers, d’avoir de l’argent pour acheter des actions, de soudoyez nos adversaires afin d’obtenir les bonus liés à leurs cartes,…
Lorsqu’on maîtrise bien toutes les ficelles de ce jeu, on se rend compte qu’il n’est pas si compliqué que ça. La plus grande difficulté est celle de la langue. La traduction française est un peu confue et les cartes en allemand, traduite sur une aide en anglais ou dans les règles en français compliquent un peu le tout. Voilà pourquoi un jeu comme celui-ci en français permettrait d’effacer ces simples reproches.
Bref, des choix pas faciles, des mécanismes novateurs, un thème original et une vision stratégique donnent un jeu riche et très agréable à condition que des cartes en allemand ne vous gênent pas de trop…
Nouvelle partie 1:
Nouvelle partie de Power Struggle qui confirme tout le bien que je pensais de ce jeu.
Power Struggle est un jeu prermettant plusieurs stratégies différentes. Lors de cette partie, j’ai testé une stratégie fort différente que lors de la première partie et elle a marché aussi! Je me suis concentré sur d’autres échelles de points de victoire que la première fois. Mais il m’a fallu tout de même prendre en compte les actions des autres joueurs pour adapter ma stratégie à la leur.
Autrement dit, Power Struggle permet différentes stratégies gagnantes tout en étant très riche et subtil car il faut prendre en compte les stratégies de ses adversaires.
Le gros défaut du jeu reste sa complexité apportée par des règles originales et des cartes en allemand compliquant inutilement le jeu. Bonne nouvelle à ce sujet, Iello a annoncé publier la version française en Août 2010. Youpiiiie!
Nouvelle partie 2:
Je descends légèrement ma note de 8,5 à 8/10 non pas que le jeu sois mauvais loin de là, mais à force d’y jouer, et à force de voir les mécanismes des nouveaux jeux évoluer, certains de ses aspects plus négatifs sautent plus facilement aux yeux.
Power Struggle est très fort dirigé par les cartes objectifs reçues en début de jeu. On doit être plus fort que ses adversaires sur certaines échelles, on va donc jouer sur ces échelles. Ceci limite très fort les choix et rend le jeu assez répétitif. Par exemple, si on doit être le premier dans l’échelle des pots de vin, on va faire des offres sous la table à ses adversaires juste pour gagner des points mais pas parce qu’on est intéressé par cette action.
A part ça, grâce principalement à sa gestion des départements et de la hiérarchie d’une entreprise, Power Struggle reste, malgré le temps, le jeu qui représente le mieux le monde du business actuel. Cette gestion de nos chefs de départements, chefs de services, membres du conseil d’administration et CEO mêlée aux pouvoirs de chaque département est tout bonnement géniale et réussit, à elle seule, à rendre le jeu toujours aussi original et agréable à jouer.
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Philrey212: 8,8/10
Et bien voilà une bonne surprise! Je dois dire que j’étais un peu sceptique losrque SwatSh m’annonca Power Struggle au lieu de Hansa Teutonica! Et bien, je ne fut pas déçu du tout, bien au contraire.
D’abord, le thème est unique. En tout cas, pour moi, c’est la première fois que je rencontre un jeu où il faut jouer à l’influence dans les différents départements d’une entreprise quelconque.
Ensuite, les mécanisme sont nombreux et tiennent bien la route.
Je retiens donc:
+ La mécanique utilisée pour « grimper les échelons (employés et chefs de service, directeur de département, membre du comité de direction, patron)
+ Les différents critères qui comptent dans l’attribution de points victoire;
+ Les directeurs de département ont chacun un avantage bien particulier qu’il est utile de posséder à certains moments d’une partie;
+ La présence de corruption, pour obtenir les avantages des directeurs de département, en mieux;
+ Tout cela permet de planifier, tant bien que mal, une stratégie de victoire;
+ Le système de motivation du personnel est intéressant: au plus le personnel est démotivé, au plus les directeurs ont d’avantages. Par contre, et c’est dommage:
– Chacun se voit attribuer, au hasard, un « ennemi » et une carte avec trois critères. Si l’on parvient à être au dessus de son « ennemi » dans les trois critères en question, on a un point victoire supplémentaire. Si vos avez la chance de tomber sur le plus mauvais joueur de la partie, vous avez de grande chance de l’emporter!
– L’explication des règles nous a pris plus d’une heure. C’est long!
– Le système de motivation n’est-il pas inversé? (mais bon, cela n’enlève rien)
– Un des critères pour la victoire est la corruption. Pour corrompre un directeur, il suffit de donner de l’argent au joueur qui possède la carte du dit directeur de département. Le joueur peut soit accepter, auquel cas chacun recevra un point de corruption, soit refuser, dans ce cas il garde la carte et l’autre joueur (celui qui corrompt) enlève un employé du jeu. Il est donc simple de chaque fois donner une broutille pour une carte et gagner ainsi des points de corruption. C’est un mécanisme qui, selon moi, pourrait être amélioré.
– Le tableau de jeu n’est pas super excitant.
En résumé, c’est quand vous voulez pour une autre partie !
Seconde partie:
Pas mal de temps plus tard, une deuxième partie de Power$truggle. Un peu moins intéressante que la première (à mon souvenir)
Plusieurs raisons sans doute:
1) c’est le dernier jeu de la journée. La fatigue n’aide pas à apprécier les bons crus 😉
2) Benoît largué, Jonathan se débrouille super bien mais n’a pas l’air d’accrocher et SwatSh survole la partie, enlevant tout suspense. C’est suffisant pour casser un peu l’enthousiasme initial.
3) Les règles complexes. Pour moi, c’est le deuxième jeux avec des règles aussi complexes et une mécanique pas facile à maîtriser. Le premier était Planet Steam, joué lors de notre … première journée jeux.
Le jeu reste tout aussi unique de par son thème. Il vaut le coup malgré sa complexité mais ne sera pas apprécié par tous.
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Pascal: 6,5/10
Mitigé sur ce jeu. Commençons par ce que j’ai apprécié : le thème (je dirais presque la simulation !). On se prend à essayer de s’imposer dans son entreprise. On prend la tête de département, on engage des employés et on participe au board, on essaie d’amener ses pontes au poste suprême. Mais aussi on pousse ses pions aux postes de consultants externes, on essaie d’acheter des actions et on tente la corruption ! En essayant d’obtenir les postes cruciaux qui nous permettront de favoriser les recrutements (HR), d’acheter plus facilement des actions, …
J’adore ces jeux qui simulent la gestion d’une boîte (je pense aussi à Arkwright qui va très loin aussi, jusqu’à fixer les prix de ses produits !). Top, j’en redemande. Mais la contrepartie est la complexité des règles.
Et venons-y : c’est vraiment trop complexe. Quel dommage ! Il faudrait plusieurs parties pour capter toutes les subtilités. J’avoue avoir été perdu pendant les premiers tours de jeu. Et puis le temps de saisir l’une ou l’autre subtilité et la partie était finie. Ajoutons à çà, des cartes événements trop répétitives (perte de motivation), et l’aspect corruption très très discutable (non pas sur le fond, mais dans la mécanique), et ca compense négativement tout le bien que je pense du thème et de la simulation.
J’ai donc moyennement apprécié le jeu, et je me pose encore des questions sur l’utilité de telle ou telle règle … Dommage.
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Benoit: 5/10
Je ne suis pas du tout entré dans « Power Struggle ». Je n’ai pas compris un traitre mot des règles et j’ai eu l’impression d’improviser à chaque coup! Sans doute parce que c’était le dernier jeu d’une longue et foisonnante journée…
à refaire…
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Seb: -/10
Je ne souhaite pas noter cette première partie car Power Struggle est un jeu complexe qui demande plus d’une partie pour être appréhendé. C’est surtout vrai quand on y joue avec des aides de jeu anglaises et un matériel allemand. Certains oublis dans la compréhension des règles m’ont également gâchés le début de partie.
Outre cela, le jeu m’a montré de très grosses qualités:
– le nombre de tour déterminé par un joueur à chaque phase,
– le très bon système de corruption, ses enveloppes et tous les coups fumeux qu’il est possible de préparer,
– la gestion des cadres qui doivent être accompagnés de ressources, euh pardon, d’employés pour garder leur poste,
– le système de score original qui change des PVs et qui permet des changements de stratégie en fonction du cours des évènements,
– le système génial de l’ennemi juré qui vous met en compétition avec un joueur en particulier sans que personne ne le sache: suspens, bluffe,….
J’ai très hâte d’y rejouer pour profiter pleinement du jeu et surtout pour m’assurer que le liant est bon et que le jeu n’aurait pas mérité d’être plus épuré autour des meilleurs de ses mécanismes.
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