Egizia
Auteur(s): Acchittocca, Antonio Tinto, Flaminia Brasini, Stefano Luperto, Virginio Gigli
Editeur(s): Hans Im Glück
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Benoit: 8,5 /10
Ayant adoré Caylus il y a quelques années, j’achète évidemment un rejeton de la famille.
Notre photo ci-dessous manque un peu de lumière, mais Egizia présente un beau plateau et un matériel de qualité.
Chaque tour change en fonction des cartes posées à gauche du Nil alors que les actions à droite sont permanentes. On va tenter d’effectuer un maximum d’action mais en sachant que les choix sont vite limités par les autres joueurs plus impatient à descendre le grand fleuve: ils en feront moins (on ne remonte pas le Nil) mais parfois de meilleures.
Il faut rassembler des pierres pour construire les pyramides, obélisques et autre sphynx.
Il faut également pouvoir nourrir son petit monde en cultivant les bords du Nil. Mais un mécanisme sympa (du moins si on est pas concerné) rend certaines terres arride ce qui entrâine des mauvaises récoltes ce qui coûte très cher en point de victoire!
En résumé, un bon jeu bien ficelé et simplement agréable.
Philrey212: 8/10
Quel monde ce jour-là! Il nous a fallu attendre un bon 20 minutes pour pouvoir s’installer et commencer la lecture des règles … en allemand. Heureusement, une petite dame est venue à notre secour et nous a tout expliqué en anglais, plus facile à comprendre pour nous. Un grand merci à elle!
Encore une fois, je rejoins les avis de mes deux amis de Vin d’jeu!
Le matériel est splendide et le jeu tourne à merveille.
L’astuce du Nil (telle qu’expliquée par Swatch) est intéressante et offre parfois des choix difficiles!
Etant donné que je n’ai pas encore joué à Caylus (mais il fait bien partie de ma ludothèque) je ne peux pas comparer.
Nous n’avons pas terminé la partie. Ma seule crainte est un peu l’aspect répétitif de la partie. A voir lors d’une partie complète!
SwatSh: 10/10
Après avoir construit le beau château de Caylus, ils décidèrent de prendre des vacances bien méritées en s’organisant une petite croisière sur le Nil.
Ce qui frappe directement dans Egizia, c’est son appartenance à la famille « Caylus like » si on peut l’appeler ainsi.
Chaqu’un à son tour place un de ses pions sur une case le long du Nil lui permettant de réaliser une action spécifique ou d’obtenir un bonus. La plupart des cases ne permet la pose que d’un seul pion. Caylus quoi.
Egizia se différencie de Caylus en plusieurs points heureusement:
– On doit suivre le cours de l’eau: une fois un de ses pions posé le long du Nil, on ne peut plus en poser en amont et donc, si on veut absolument choisir une case/action, cela se fera au sacrifice des cases en amont.
– On ne construit qu’avec une seule matière première
– Plusieurs autres aspects rendent Egizia plus simple que Caylus sans le rendre simpliste.
En conclusion, Egizia offre très peu d’originalité par rapport à son prédécesseur mais propose un jeu plus léger et pas désagréable ma fois.
Partie 2
Une seconde partie de ce très chouette jeu m’a permi d’explorer d’autres stratégies.
Tout d’abord, j’ai pu remarqué que le jeu n’est pas si simple que ça. Les « non joueurs » le trouvent d’ailleurs hyper compliqué. Heureusement que je ne leur ai pas présenté Roads & Boats 😉
J’ai pu remarqué aussi l’importance du hasard dans le jeu. En effet, les cartes sphynx (bonus) sont très puissantes et mieux vaut s’en procurer quelques unes pour ne pas se faire distancé par surprise. Ce hasard n’est toutefois pas trop gênant et on peut le contrôler.
Enfin, ce qui m’a vraiment bien plu dans le jeu est le système d’ordre de tour fixé en fonction des points de victoire. Le joueur en tête jouant dernier, subit un handicap par rapport aux autres. Ce système est très judicieux car il permet à tous les joueurs de rester dans la partie sans devoir subir le jeu en regardant celui qui est en tête gagner.
Nouvelle partie
Et bien ça fait du bien de ressortir cette vielle boite qui avait pris la poussière dans les armoires de Pascal depuis quasi 10 ans! Et la poussière ne s’est trouvé que sur la boite car, à l’intérieur, le jeu n’a pas vieilli. Pire, comme dans le bon vin, il a très bien évolué et j’augmente ma note d’un demi point!
Bon Egizia reste essentiellement tactique et consiste principalement à optimiser ses coups tout en réalisant des objectifs. Et même s’il n’y a pas vraiment de « stratégie » dans Egizia, la tension est palpable du début à la fin. Chaque coup doit être mesuré et soupesé pour s’assurer de choisir les meilleures actions et de s’assurer de se réserver celles que vous désirez en aval du Nil.
Non seulement la tension est élevée à tout moment mais une certaine prise de risque bien mesurée peut l’augmenter.
Enfin, la rejouabilité d’Egizia m’a impressionné. Avec presque rien, on a envie d’y rejouer en sachant que la simple disposition des cartes et, surtout, le jeu de ses adversaires ainsi que les cartes objectifs changeront radicalement chaque partie.
Nouvelle partie 2
Que dire de plus sur Egizia qui n’a déjà été dit? Bah, simplement que ça fait 11 ans que ce jeu est sorti et qu’il n’a pas pris une ride. On prend toujours autant de plaisir à y jouer et on ne peut être que surpris par sa variabilité (les cases actions sont à chaque partie différentes grâce aux cartes action posées aléatoirement), son accessibilité (il est très simple à expliquer), sa tension (chaque choix est difficile et est un déchirement), son équilibre, la montée en puissance qu’il propose et sa durée parfaite (1 heure où on ne voit pas le temps passer).
Ce n’est pas pour rien que ses auteurs, après avoir réalisé Egizia, ont réalisé d’autres pépites comme Lorenzo il Magnifico, Coimbra, Terramara ou le récent Alma Mater.
Le seul petit bémol est que la version que j’ai vient d’Essen et est en Allemand. C’est un petit peu pénible de devoir à chaque fois chercher la traduction des cartes. Je suis d’ailleurs très curieux de découvrir ce que la seconde version du jeu, en Français s’il vous plait 😉 ) va donner…
Ren: 9,5/10
Aux manettes: les autrices et auteurs (selon différentes configurations) de (dans le désordre): Coimbra, Terramara, Lorenzo il Magnifico, Grand Austria Hotel… on appelle ça des cadors. Et Egizia ne dépare absolument pas dans cette liste de bombes ludiques. Le jeu a 11 ans et il reste absolument et totalement génial. Ramené lors du pélerinage annuel à l’époque, j’y ai très peu joué dans l’absolu (et pas depuis des années), alors que j’ai toujours gardé en tête une espèce d’aura un peu magique. Il est ressorti de nulle part lors du Spiel un peu particulier de cette année. Et quelle claque ludique!
Pour rappel et en quelques mots nous allons descendre le Nil en bateau, en s’arrêtant tout au long du voyage pour construire des monuments (Pyramides, tombes…), augmenter la force de ses ouvriers, cultiver des champs pour pouvoir nourrir ses ouvriers à la fin de chaque tour (il y en a 5 en tout et pour tout), augmenter ses capacités de production de pierres (la seule ressource du jeu), piocher des cartes Sphinx qui rapporteront des points de victoire ou prendre des cartes qui donneront des avantages immédiats ou permanents. Avec l’astuce vue depuis dans pas mal de jeux mais qui était relativement nouvelle voire révolutionnaire à l’époque du choix d’actions vers l’aval (une fois que vous choisissez une action la suivante que vous pourrez choisir sera toujours en aval, pas en amont).
La pose aléatoire au début de chaque tour des cartes disponibles sur le Nil ainsi que la pioche des cartes Sphinx donnent une très grande rejouabilité. Si on ajoute à ça le mix savoureux entre tactique (clairement il faut optimiser chaque coup au cordeau) et stratégie (il faut quand même une vue à long terme pour avoir suffisamment de tout, et pour optimiser vos cartes Sphinx), l’interaction (majoritairement indirecte mais parfois directe avec la cruciale influence de la météo sur les récoltes) énorme entre joueuses, le fait que le jeu tourne bien dans toutes les configurations, le fait que le jeu offre une durée tout à fait raisonnable, et bien vous obtenez un grand jeu qui n’est pas le moins du monde démodé. C’est bien simple après le Spiel j’ai vu qu’il était disponible aussi sur une des plateformes en ligne et j’ai craqué en jouant quelques parties d’affilée, tellement ce jeu est bon!
PS il y a effectivement 2 cartes Sphinx qu’il vaut mieux retirer du jeu car elles sont trop puissantes dans quasi toutes les configurations: celle qui vous donne 1 point par dizaine de points, et celle qui permet de piocher 2 cartes Sphinx en plus chaque fois que vous faites cette action. La plateforme en question propose d’ailleurs de ne pas jouer avec.
Dan: 9,5/10
Que demander de plus à un jeu de niveau intermédiaire?
Rien! Des règles simples, une fluidité parfaite, une énorme interaction, des choix à profusion, de la tactique et de la stratégie. Un jeu intéressant à 2, 3 ou 4.
Bref, un must dans votre ludothèque!
Thierry: 8/10
Egizia est un chouette jeu mais trop long. Explications comprises, notre partie a duré 3 heures!
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J’écris cet avis en 2018, alors que le jeu est dans ma ludothèque depuis 7 ans … et je le re-sors toujours avec autant de plaisir. Il n’a pas eu une gloire immense, mais pourtant il ne manque pas de qualité : règles simples et claires, complexité limitée, une durée raisonnable, une accessibilité remarquable … et des choix permanents ! On peut dire que cet achat début 2011 a été largement rentabilisé. Et la boîte n’est pas prête d’être abandonnée ou vendue.
Le seul reproche concerne l’une ou l’autre carte Sphix un peu trop puissante … et d’autres qui ne rapportent pas assez de points à 2.
Super jeu 🙂 !
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