Atlas Lost: Rise of the New Sovereigns
Auteur(s): Totsuca Chuo
Illustrateur(s): Kazuma Koda, Yota Suzuki
Editeur(s): Tactical Games
Mécanisme(s): Choix d'action
Contient du plastique
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SwatSh: 6/10
Vu mon attrait grandissant pour les jeux de plis Japonais, lorsque je vois le nom d’un auteur Japonais sur une boite (ici Totsuca Chuo), je craque 🙂
Pourtant, Atlas Lost Rise of the New Sovereigns n’a rien d’un jeu de plis, c’est plutôt un jeu costaud d’engine building.
La mécanique centrale du jeu est une mécanique que j’aime particulièrement: le choix d’action. A votre tour, vous réalisez l’action de votre choix. Il n’y a pas plus libre comme mécanique 🙂
Les actions que vous pourrez réaliser consisteront à placer l’un de vos ouvriers sur une technologie, réaliser l’action d’une technologie où vous avez un ouvrier ou récolter un des deux types de ressources du jeu. Vous pourrez également acquérir des cartes qui vous donneront des bonus en PVs, des bonus immédiats ou des capacités permanentes.
L’aspect central d’Atlas Lost est sa gestion de ressources. Vous aurez l’occasion d’acquérir des technologies pour en gagner plus, en dépenser moins ou en échanger à un taux favorable. Il faudra vous ruer sur ce type de technologie pour construire votre moteur puis le faire ronronner en échangeant des ressources contre des PVs. Et bien souvent, dans ce genre de jeu crescendo, c’est la joueuse la plus rapide qui prendra un avantage irrattrapable pour les autres. Il y a un effet win to win quasi impossible à contrer dans Atlas Lost Rise of the New Sovereigns.
C’est dommage car le jeu va plus loin que cette simple construction de moteur. Atlas Lost propose 5 arbres technologiques différents dont 3 sont utilisés à chaque partie. De plus, chaque arbre est composé de 5 tuiles à tirer au hasard parmi une petite quinzaine. Bonjour la variabilité des parties!
De plus, il y a 3 façons différentes de gagner dans Atlas Lost: être le premier à obtenir 30 points de technologie, arriver au bout de l’échelle d’influence ou contrôler 3 des 4 tuiles de majorité. Cela donne une dynamique vraiment très intéressante au jeu.
Atlas Lost Rise of the New Sovereigns a malheureusement un gros défaut: son effet win to win qui donne un trop grand avantage à la joueuse qui démarre la partie de manière optimale. Elle va vite devenir irrattrapable apportant une certaine frustration aux autres joueuses. C’est dommage que cet effet n’ait pas été mieux contré dans les mécaniques du jeu pourtant très séduisantes: un choix ouvert d’action, une construction de moteur savoureuse, une immense variabilité des parties, de nombreux axes stratégiques grâce aux 3 façons
différentes de remporter la partie et à ses nombreuses façons de gagner des PVs PTs (points de technologie) 🙂
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