Potage Sauvage
Auteur(s): Reiner Knizia
Illustrateur(s): Jérémie Fleury
Editeur(s): Iello
Mécanisme(s): Jeu de plis
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PhilRey: 7,5/10
Quelle soupe ce jeu!
Sous ses airs enfantins, ce Potage Sauvage est avant tout un jeu de plis.
« Miam, un jeu de plis! »
Mais pas que! On y retrouve aussi un air de Poison!
« Tiens tiens, un autre Knizia »
Et des missions, objectifs individuels.
Brièvement, le premier joueur ouvre le plis avec une carte. Les joueurs suivants doivent suivre la couleur. Si pas possible, ils peuvent choisir n’importe quelle carte. Les cartes ont des valeurs. Si la somme des cartes jouées atteint ou dépace 10, le joueur qui a joué la dernière carte prend le pli. Il ne s’agît donc pas de monter sur la carte de l’adversaire mais bien de ne pas prendre des plis peu intéressants. Un air clair de « 6 qui prend »
« C’est quoi un pli intéressant? »
En début de manche, on distribue une main à chacun. Ensuite chaque joueur sélectionne une carte recette (son objectif pour la manche). Ces cartes sont dévoilées simultanément par tous les joueurs. Et la manche démarre. Chacun sait donc l’object des autres. Et le recettes acceptent une couleur mais pas une autre.
Dernière astuce qui pimente le jeu: En plus des trois couleurs (rouge, vert et bleu), il y a une quatrième: les bottes (ou les godasses si vous préférez). Dès qu’un joueur ajoute une carte Godasse au pli, on ne doit plus suivre la couleur lancée.
Comme dans beaucoup jeux de plis, la main de départ va beaucoup influencer votre manche et le choix de la Recette. Le hasard est donc bien présent. Par contre, on pourra bien pourrir la vie de ses adversaires puisque chaque recette est visible. L’ambiance autour de la table était clairement joviale!
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