Monopoly
SwatSh: 10/10
Ce que j’ai le mieux aimé dans le Monopoly est sa manipulation de l’argent. Avoir plein de billets en main comme ça, ça me change et m’évade de ma réalité. A ce propos, la prison est d’ailleurs le mécanisme qui m’a le moins plu tant je me suis senti coupable dès que j’y suis entré. La culpabilité est un sentiment que je n’avais pas encore éprouvé en jouant à un jeu et que j’ai découvert en jouant au Monopoly!
De plus, en cette période de confinement, le Monopoly est un jeu idéal car il dure longtemps et on ne voit pas le temps passer autour de ce magnifique plateau en famille.
Tapimoket : 10/10
Best of
Monopoly se distingue par sa mécanique novatrice, maintes fois copiée (Richesses du monde, proprety trader, etc…) Mais il reste le seul et l’unique à faire encore le buzz dans les foyers. Pour preuve, les centaines de rayons de nos supermarchés remplis de Monopoly tout au long de l’année et plus en période de fin d’année. Même Mamie en achète pour ses petits enfants en âge de jouer. Oui vraiment, c’est un best of, tout autant que les délicieux best of du Mac Do avec leur bon steack de 5 mm.
D’ailleurs, premier avantage : Les règles sont simples et à la portée de toutes et tous.
Mais laissez-moi vous l’expliquer.
Le but du jeu sera d’être le plus riche, ou devrais-je dire de bien se marrer en voyant ses camarades de tables finir ratatinés par les dettes. A son tour, le joueur actif lance les dés stratégiquement. La tactique sera alors de bien compter les cases pour arriver sur une propriété encore libre ou vous appartenant. En effet, si vous n’avez pas fait le bon jet de dés, vous risquez de tomber sur la propriété d’un adversaire et devoir lui payer un loyer, ou un billet de train à 500 euros (certes, c’est moins cher qu’un aller retour Bruxelles-Cannes, mais quand même !). Bon… là au moins, y’a pas de gréve.
Ceci veut dire que si un adversaire arrive chez vous, il sera obligé, à son tour, de vous verser de son pécule qu’il a honteusement tenté de vous extorquer !
Quelques endroits viendront apporter plein d’ambiance au jeu, comme les impôts, la mise au cachot, ou des cartes avec toutes sortes de trucs amusants, comme par exemple, « c’est votre anniversaire, tous les autres joueurs doivent vous donner du pognon et ne seront même pas invités à manger de la forêt noire », etc
Plus tard, dans la partie vous pourrez construire, sur vos propriétés, des maisons puis des hôtels pour rendre tout cela encore plus cher et éviter que la partie ne dure 8 heures au lieu de 2. Lorsqu’un joueur est ruiné. Il devra alors mettre en vente ses propriétés, et quitter la table pour commander des pizzas ou regarder deux ou trois épisodes de l’inspecteur Derrick en attendant que les autres se ruinent.
Un matériel varié
Outre le fait que Monopoly offre un matériel complet avec le plateau, les billets, les dés et les cartes, le tout superbement illustré d’un magnifique vert pâle (je parle de la version de base), il faut savoir que Monopoly offre aussi une multitude de thèmes qui pourront satisfaire presque tout le monde. Ainsi, on trouve le Monopoly Star wars, Trône de Fer, Bretagne, Corrèze, D’day, etc… A quand un Monopoly Hitler, histoire de concurrencer un peu le jeu « secret Hitler« , ou un monopoly « grosse teub » pour faire de l’ombre au fameux « King Size » ?
Petit défaut mais vite oublié
Le seul petit reproche que je pourrais faire, serait que j’ai joué avec un pion Fer à Repasser, parce que les dames autour de la table n’en voulaient pas… Moi, je veux bien, mais bon c’est limite et, du coup, pas très adapté. Heureusement, ce n’est qu’un petit défaut qui ne lui fait pas d’ombre.
Ren: 9,5/10
Comme nos fidèles lecteurs le savent, chez Vin d’Jeu nous avons souvent des avis assez proches sur les jeux auxquels nous jouons. Logique quelque part: certains d’entre nous jouons souvent ensemble, et si nous aimions des types de jeux complètement différents nous serions un peu maso sur les bords! Donc très souvent nous donnons une note identique et avons un ressenti similaire sur les jeux testés.
Et bien aujourd’hui fera exception à la règle. Nous ne sommes pas d’accord sur le jeu testé. Mes camarades l’encensent au point d’en faire un chef-d’oeuvre absolu, digne du panthéon des jeux de société. Je serai plus mesuré, on verra ça un peu plus bas.
Je ne vais pas expliquer le jeu et ses mécanismes en détail, mes camarades l’ont parfaitement fait plus haut. Je vais plutôt insister sur mon ressenti et la raison pour laquelle je suis en désaccord avec eux.
Clairement le jeu est stratégique. Il est indispensable d’établir une stratégie de long terme, et de s’y tenir, sous peine de n’avoir aucune chance de l’emporter. C’est une grande qualité. Clairement aussi il n’y a pas de hasard. Vous pouvez prévoir à l’avance les différentes possibilités, et seule la joueuse la plus intelligente vaincra. Egalement une grande qualité. A son tour le jeu offre un nombre incroyable de choix. Vous aurez énormément de possibilités, et il sera crucial de faire le bon choix (en ligne avec votre stratégie) pour éviter de prendre un retard irrécupérable sur vos concurrentes. Génial! Enfin le matériel est de toute beauté, avec un design « made in RDA 1971 » sublime (n’ayons pas peur des mots).
Mais ces qualités immenses génèrent le désaccord avec mes camarades: cette profondeur stratégique, cette absence de hasard et cette abondance de choix limitent les possibilités de le sortir. Seules les joueuses velues type mygale constrictor religieuse ninja seront capables d’y jouer. Un public familial peu habitué aux jeux de société modernes sera incapable d’appréhender la bête, et se lassera vite devant la profondeur du jeu. Raison pour laquelle, contrairement à mes camarades, je ne le fais pas entrer au panthéon des jeux de société, et ne lui met « que » 9,5.
PhilRey: 10/10
Le jeu Monopoly n’est plus à présenter. La première édition, selon Wikipedia, date de 1935. Les joueurs incarnent des investisseurs immobiliers et doivent acheter des terrains pour y construire maisons et hôtels!
La mécanique principale est le building: en effet, lorsqu’un joueur réussi à acquérir un ensemble de terrains de même couleur, il peut construire des bâtiments. Des maisons d’abord, et si sa stratégie est payante, des hôtels!
Le but ultime est d’être plus riche, encore plus riche et toujours plus riche que ses adversaires, jusqu’à les pousser à la faillite.
Le + de Monopoly est l’interaction entre les joueurs: en effet, les discussions sont courantes (souvent pour négocier). Certains se tairont le plus souvent possible (pour passer inaperçus dans certains cas), d’autres tenteront de tricher discrètement. J’avoue ne pas avoir retrouvé de telles sensations dans un autre jeu.
Le hasard est présent grâce (ou à cause du) au dé mais il n’est vraiment pas perturbant du tout. Au contraire, il fait partie de l’interaction! Il permet à ceux qui aiment les stats de pratiquer en évaluant les probabilités qu’a un joueur de tomber sur un terrain bien précis.
Des cases spéciales permettent de pimenter les parties avec notamment des cartes Evénement qui font varier les parties à coup sûr.
Bref, le Monopoly, peu importe la version, est un MUST pour toute bonne ludothèque qui se respecte!
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