Dungeonology: The Expedition + Erasmus
Auteur(s): Danilo Guidi, Diego Fonseca
Editeur(s): Don't Panic Games, Ludus Magnus Studio
Distributeur(s): Asmodee UK
Mécanisme(s): Asymétrie construite, Asymétrie de départ, Pick-up and Delivery, Placement de tuile
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 2 à 6 joueurs
Langue: Anglais
Niveau d'anglais: Bon
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SwatSh: 7/10
Depuis l’excellent Black Rose Wars, nous sommes très attentifs aux sorties de Ludus Magnus Studio et Dungeonology en est la suite chronologique 😉
On ne pouvait donc pas rater ce nouvel opus surtout que son design et son pitch attirent. Dans Dungeonology, nous allons classiquement explorer un donjon mais pas pour aller taper du monstre mais plutôt pour les étudier! Voilà un thème original et plus synchro avec notre temps écologique (bien que le jeu contienne du plastoche 🙁 ).
Nous allons donc explorer classiquement un donjon. Les joueurs devront gérer leurs différentes capacités et reçoivent, en début de partie, un personnage avec ses propres capacités. Le but du jeu est de présenter sa thèse. Pour cela, la fiche d’un joueur montre 5 jauges de connaissance. Ces jauges apportent des étoiles dès que certains seuils sont franchis. Dès qu’un joueur a franchi 2 seuils, il peut soumettre sa thèse. Mais attention, il y a un risque. On ne connait pas les exigences de connaissances. Quand on décide de soumettre sa thèse, on regarde secrètement la carte exigence et voit si on la satisfait. C’est risqué car si on la satisfait, on va entamer la fin de la partie et on a de bonnes chances de la gagner. Mais si on ne la satisfait pas, on prend un malus et on perd notre connaissance la plus élevée (ça fait mal) et on doit tout recommencer quasi depuis le début pour tenter de l’emporter. Voilà un objectif de partie hasardeux et original 🙂
Mouvement
Dungeonology se joue en une série de tours divisés chacun en plusieurs phases. Après une phase permettant de soumettre sa thèse ou de faire une remise à zéro (on se replace à l’entrée du donjon, on refait sa main de cartes et on peut se débarrasser d’un malus), arrivent les deux phases principales, la phase de mouvement et celle d’action. Vous allez déplacer votre personnage en fonction de ses points de mouvement et aller découvrir de nouvelles pièces du donjon. Quand on se déplace dans une zone, on va enclancher ses effets qui peuvent être positifs ou négatifs et qui peuvent exiger que le joueur réalise certains tests.
Etude
Après le mouvement, on va pouvoir réaliser une action parmi un choix de trois. La première, l’étude, est un peu spéciale et très interactive. L’objectif est de récupérer un cube de connaissance. Pour cela, on va devoir atteindre un nombre indiqué sur la tuile en jouant des cartes de sa main. Ensuite, les autres joueuses vont pouvoir jouer des cartes de leur main pour diminuer cette valeur et vous empêcher de réaliser l’action à bien. Heureusement, vous aurez le droit d’y répondre s’il vous reste suffisamment de cartes en main. Cette mécanique est assez déconcertante et va permettre de freiner les joueuses en tête. Par contre, ne pas réaliser une action à cause des cartes jouées par vos adversaires peut frustrer et faire grincer les dents…
Espionner
Pire, grâce à l’action espionnage, vous allez pouvoir voler des cubes chez vos adversaires. Bonjour le chaos 😉
Erasmus
Erasmus permet simplement de jouer à Dungeonology à 5 ou 6 joueuses. Et dans un jeu comme celui-ci, plus on est de folle, plus on s’amuse 😀
Les joueurs qui se plaignent souvent du manque d’interaction des jeux actuels seront ici servis. C’est clair que c’est la grande force de Dungeonology où l’interaction sera présente à tous les étages et même lors de la récolte de ressources! Evidemment, cette grande interaction va de paire avec un manque de contrôle qu’il faudra accepter surtout que le hasard ne va pas s’arrêter là et est, lui aussi, assez bien présent. Mais les discussions entre joueurs vont aider à rééquilibrer le tout pour donner un jeu d’exploration de donjon assez amusant et original. Le jeu est néanmoins assez simple et ses choix assez évidents. Tout cela donne bien envie de le relancer aux études et de réaliser une nouvelle thèse sur ces monstrueux jeux que nous affectionnons tous 🙂
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