Scarabya

Philrey:  7/10

Blue Orange nous sort un jeu abstrait comme ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises (Battle Sheep, Kang et Blue Lagoon) avec, aux manettes, deux auteurs bien connus: Bruno Cathala et Ludovic Maublanc.
Cette année à Essen (2018), pas mal de jeux utilisent des tuiles « style Tetris » (Arraial, WonderZoo, Polyssimo Challenge pour n’en citer que quelques uns, et on y reviendra!) avec des mécaniques différentes.

Dans Scarabya, les joueurs ont tous le même « jeu » de tuiles et le même plateau initial. Seul le placement de ces tuiles variera en fonction des joueurs.

Un joueur retourne une carte représentant une tuile. Tous les joueurs doivent maintenant placer cette tuile sur leur plateau.

Voilà une mécanique déjà utilisée dans Karuba (tous les joueurs doivent placer la même tuile sur leur plateau). Les règles de placement sont simples également: pas déborder du plateau, pas superposer les pièces et la pièce que l’on place doit toucher une déjà placée (les angles ne comptent pas)

Le but ici est de créer des zones de maximum 4 cases avec, si possible afin de gagner des points, des scarabées. En effet, chaque scarabée visible dans une zone complètement fermée rapportera 1 à 4 points de victoire (en fonction du nombre de cases qui constituent la zone).
Le principe est donc bien simple. Le reste, un peu moins. En effet, on se prend à planifier le placement des tuiles futures avec positivisme 😉 et on se fait avoir car d’autres tuiles sortent avant et bouleversent nos plans.

Malgré que tous les joueurs placent les mêmes tuiles en même temps, le résultat final est différent pour chacun.
Malgré le peu d’interaction entre les joueurs, on se prend au jeu et on enchaine facilement une deuxième partie: la revanche des perdants 😉

Blue Orange a en plus eu la bonne idée de fournir des plateaux modulables pour s’assurer de ne pas devenir expert d’un « plateau fixe » et d’inclure des « rochers » pour représenter les obstacles. Le tout donne vraiment un effet du tonnerre!

Tapimoket : 7/10

Un peu comme Karuba, Scarabya utilise la fameuse mécanique de Duplicate, c’est à dire que tous les joueurs partent sur le même pied d’égalité, auront exactement la même chose à faire mais avec un résultat différent. Bien entendu, à chacun sa soupe, et aucun intérêt de copier le voisin !

Dans SCARABYA, les joueurs devront placer 7 pièces aux formes à la Tétris sur un terrain d’exploration. Des rochers en 3D viendront perturber la pose. Le but sera de créer des zones de 4 cases maximum avec des reliques enfermées à l’intérieure (des cafards en or). Ceci permettra de gagner des points.

SCARABYA est très simple et fonctionne parfaitement. Même si je garde quand même un préférence à Karuba, on y prendra grand plaisir à y jouer et y rejouer grâce à ses plateaux modulaires qui permettront de changer les configurations