Lorenzo Le Magnifique
Auteur(s): Flaminia Brasini, Simone Luciani, Virginio Gigli
Illustrateur(s): Andrea Kattnig, Andreas Resch, Klemmens Franz
Editeur(s): Atalia, Cranio Creation
Distributeur(s): Atalia
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Récompense(s): Vin d'jeu d'coups d'coeur
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SwatSh: 9,5 /10
Waouw, quelle claque il m’a donné ce Lorenzo ! C’est rare mais voilà un jeu qui n’a pas vraiment fait de buzz et qui passe un peu inaperçu alors qu’il est excellent ! Il faut dire que son éditeur, Cranio Creation, ne nous avait, jusqu’à présent, pas habitués à des jeux de cette profondeur et de cette qualité. Avec des titres comme Steam Park, Escape From the Aliens, Unusual suspects ou Dungeon Fighter, Cranio visait un public différent. Ceci dit, en 2015, l’excellent Council of 4 aurait dû déjà nous mettre la puce à l’oreille. Mais il n’y a pas que ça qui aurait dû nous titiller. La triplette 😉 d’auteurs n’en est pas à son coup d’essai et a déjà réalisé d’excellents jeux dont Egizia, Grand Austria Hotel (un de nos coups de coeur 2016), Tzolkin (Vin d’jeu d’l’année 2013), Les Voyages de Marco Polo et council of 4 !!! Oui, on a affaire à du sérieux 🙂
Pourtant, de prime abord, Lorenzo Il Magnifico est un simple jeu de cartes avec une mécanique de placement d’ouvriers pour leur acquisition. Rien de folichon folichon mais…
Du placement d’ouvriers boosté aux dés
Les auteurs se sont probablement inspirés de Feld pour créer une mécanique utilisant les dés tout en minimisant le hasard. Le jeu se joue en 6 tours et, à chaque début de tour, on lance les 3 dés (l’orange, le blanc et le noir) qui déterminent chacun la valeur des ouvriers de tous les joueurs. En effet, chaque joueuse a 4 ouvrières :
1) L’ouvrière noire qui a la valeur du dé noir
2) L’ouvrière orange qui a la valeur du dé orange
3) L’ouvrière blanche qui a la valeur de dé blanc (non ? si si 🙂 )
4) L’ouvrière incolore qui vaut 0
Et la valeur de chaque ouvrière va déterminer ses actions possibles. Au plus sa valeur est élevée, au plus de possibilités d’action sa propriétaire aura. L’ouvrier incolore de valeur 0 est inutilisable tel quel puisqu’il faut une valeur de 1 minimum pour pouvoir exécuter une action, mais les auteurs ont bien entendu prévu une ressource (les assistantes) permettant d’augmenter la valeur d’une ouvrière au coût de 1 point par assistant.
Et cette petite trouvaille, qui n’a l’air de rien comme ça, tourne du tonnerre. On va constamment devoir gérer ses ouvrières et les placer aux bons endroits en sachant qu’on ne va pas nécessairement commencer par placer ses ouvrières de plus grande valeur car certaines actions exigeant des valeurs moins élevées peuvent être plus prisées que d’autres. C’est très subtil comme mécanique. Il vous faudra également surveiller les possibilités des autres joueuses en surveillant les ouvrières qu’elles ont déjà utilisées et celles qui leur restent.
Les cartes
Comme déjà écrit plus haut, le coeur du jeu est un jeu de cartes. 96 en tout. C’est beaucoup, mais en même temps j’ai envie de dire seulement 😉 (Aaargh le joueur qui en veut toujours plus que je suis 😀 ). En fait, à chacun des 6 tours de jeux, 16 nouvelles cartes sont présentées à l’acquisition. Et 16 x 6 = quoi ? Je vous le donne dans l’mille : 96 ! Autrement dit, à chaque partie, on verra les mêmes 96 cartes défiler. Seul leur ordre changera et encore car elles sont subdivisées en 3 ères. 1 ère pour chaque 2 tours. Autrement dit, les 32 cartes de la première ère seront disponibles à l’achat les 2 premiers tours, les 32 suivantes seront dispo les 3ème et 4ème tours,… Autant de choix, c’est énorme bien entendu, surtout que les cartes sont bien variées dans leurs effets mais en même temps, ça aurait été super si le jeu contenait encore plus de cartes afin d’encore mieux varier les parties (on ne jouerait qu’à une partie des cartes à chaque partie, un peu comme dans Dominion).
Ces cartes seront mises aléatoirement sur les 16 cases d’achats, certaines n’étant disponibles qu’aux ouvrières de grande valeur. Certaines cartes seront donc plus difficilement « achetables » alors qu’elles ne sont pas nécessairement plus intéressantes. C’est juste l’aléa de la disposition des cartes. Voilà pourquoi il peut être intéressant de placer un ouvrier de faible valeur avant un ouvrier plus puissant. Ceci dit, l’équilibrage des cartes est un exemple du genre et jamais on ne va pester sur la puissance d’une carte par rapport à une autre. Les choix sont à chaque fois cornéliens. Magnifique 🙂
Leur variété
Ce qui est impressionnant dans Lorenzo il Magnifico, c’est la variété des effets des cartes. Il y a des cartes qui vous rapporteront des PVs ou des ressources en échange de certaines ressources, d’autres qui vous apporteront des ressources grâce à l’action production ou à l’action récolte, d’autres qui vous donneront des choses directement, d’autres qui vous apporteront des nouvelles capacités, des PVs, des ressources, des réductions,… Et tout cela se combine à merveille et permet la mise en place de diverses stratégies autant efficaces les unes que les autres.
De plus, le jeu propose une variante experte avec des cartes leaders et des capacités de production différentes pour chaque joueur. Cela donne des départs asymétriques et même des stratégies encore plus variées grâce aux effets des cartes leaders. Tout cela, encore une fois, est extrêmement bien équilibré. Magnifique 😀
Notre foi en l’église
A l’image d’Agricola, de Tzolkin ou de tout autre jeu à contraintes, Lorenzo Il Magnifico va également vous stresser, mais ici pas avec de la nourriture mais avec votre foi ! Vous allez devoir prouver votre piété 😉 Pour cela, tous les 2 tours, vous allez devoir dépenser un nombre minimum de points de foi. Si vous ne le faites pas, vous serez excommuniés et aurez un malus permanent : la valeur de tous vos ouvriers vaut 1 en moins, si vous voulez acheter tel type de carte, la valeur de votre ouvrier que vous utiliserez diminue de -4, tel type de carte n’apporte aucun PV,… Dans la boite, il y a énormément de conséquences néfastes différentes dont on en tire 3 pour chaque partie. Ceci permet pas mal de variété dans vos parties sans pour autant être prépondérant comme les bâtiments dans Tzolkin.
L’aspect encore plus génial de ce système c’est que pour éviter d’être excommunié, il va falloir dépenser la totalité de ses points de foi et repartir à zéro pour les 2 tours qui suivent. Hors, si on décide de ne pas les dépenser et de subir l’excommunication, les PVs qu’on gagnera sur la piste de foi seront exponentiellement plus intéressants. Il est donc intéressant d’être excommunié car on pourra gagner d’autant plus de PVs mais on subira les conséquences de l’excommunication. Il faudra alors ajuster sa stratégie en fonction des malus d’excommunication. Et dès le départ de la partie on peut se forger une stratégie qui tienne compte de ces malus et qui les intègre. Fabuleux ! Magnifique 😀
Il y a très peu de reproches à formuler à Lorenzo il Magnifico. Un thème trop peu présent et une variété des parties assurée que par le tirage des cartes & des sanctions de l’excommunication en sont les principaux. On aurait aimé avoir encore plus de cartes à notre disposition afin d’assurer une plus grande variété des parties. Mais mis à part ça, Lorenzo Il Magnifico est un mélange subtil de jeu de cartes et de placement d’ouvriers soutenu par une mécanique originale et magnifiquement équilibrée de valeur d’ouvriers fixée par les dés. La variété des cartes et les multiples combinaisons possibles ainsi que les possibilités des pistes de foi et de force armée en font un jeu profond, sans hasard, aux multiples stratégies, aux choix cornéliens, à la gestion des ouvrières exigeante et à l’équilibre parfait. Cerise sur le gâteau, à l’exception peut-être des ouvriers qui auraient pu montrer une plus grande distinction dans la couleur des dés qu’ils représentent, l’iconographie est juste impeccable et les règles sont limpides. Un grand merci à Atalia d’avoir effectué le travail de traduction Française que le jeu méritait pour pouvoir être joué dans toute la francophonie. Ce serait dommage de passer à côté maintenant.
Après What’s Your Game, c’est maintenant Cranio Creation qui nous prouve que l’Italie n’a pas que des relents méditerranéens mais est également très proche de l’Allemagne.
Magnifique jeu 😀
Nouvelles parties
Après plusieurs parties, je ne puis que confirmer nos premières impressions : ce jeu est fantastique. Ce qui m’a particulièrement bien plus lors de nos dernières parties c’est tout d’abord la relative simplicité des règles qui permet à chacun de se plonger facilement dans les règles même les nouveaux venus. De plus, l’iconographie est tellement bien faite qu’il est inutile de les relire avant d’y rejouer tant elles sont bien mémorisables. Enfin, ce qui est vraiment génial dans ce jeu c’est qu’il permet une multitude de stratégies différentes même les plus modérées. Les PVs exponentiels encouragent la spécialisation mais une joueuse qui ne se spécialise dans aucun type de bâtiment ou d’action peut également prétendre à la victoire. Du tout tout bon !
On vit une période magnifique. Comme je le disais dans mon article sur Essen fin 2016, pour un amateur de jeu de société on vit un âge d’or. Jugez plutôt les jeux top que j’ai essayés ces 6 derniers mois (je ne parle que de moi, pas des autres membres de Vin d’Jeu, et pas non plus des nombreux jeux incroyables sortis ces dernières années, et dont il reste des dizaines de parties à jouer avant de les connaître vraiment): Great Western Trail, A la Gloire d’Odin, Terraforming Mars, Deus: Egypt, Round House… Bref de la bombe en veux-tu en voilà!
Et la tendance se confirme aujourd’hui avec Lorenzo Il Magnifico, un… magnifique jeu de Flaminia Brasini, Virginio Gigli et Simone Luciani, déjà auteurs (seuls ou ensemble) de, notamment, Egizia, Grand Austria Hotel ou Tzolkin. Pas exactement des daubes…
Dans Lorenzo on va incarner des familles nobles de Florence, qui vont essayer d’asseoir leur influence. Mais comme souvent le thème est peu important (même si Klemens Franz, l’illustrateur bien connu, tente un effort méritoire mais vain pour nous faire rentre dans le thème), nous sommes en présence d’un classique jeu de pose d’ouvriers. Tout à fait classique certes, mais qui fonctionne superbement, et qui offre une multitude de choix tout en restant dans une durée relativement raisonnable (bon on reste dans du jeu de gestion hein!).
Le mécanisme de base est donc la pose d’ouvriers (4 par joueur, dont un «neutre»), qu’on va placer dans une case d’action disponible dans une des 4 tours (on achètera alors une carte) ou sur un des autres cases d’action disponibles. Vraiment classique de chez classique. Mais pas mal de petites ou grandes astuces vont très solidement pimenter ce menu de base:
– La valeur des 3 membres de sa famille va être déterminée par un lancer de dés, et cette valeur sera la même pour chaque joueur. En d’autres mots chaque joueur a un pion noir, un blanc et un orange. On jette un dé pour chaque couleur. Et donc le joueur rouge aura un pion noir, un blanc et un orange. Le joueur vert idem… Et pour chacun le noir aura la valeur donnée par le dé. Cette valeur est importante pour déterminer les actions auxquelles on aura accès, sachant que plus on monte dans une tour plus il faut une valeur de dé élevée.
– Les 2 étages les plus hauts donnent un bonus quand on choisit une de leurs actions.
– Chaque tour présente une orientation principale (production, récolte, personnages influents, projets spécifiques). Et on aura intérêt à bien combiner les cartes choisies pour maximiser les effets de ses choix (ce ne serait pas malin de produire si on a peu de cartes de production).
– Il y a une piste de foi, sur laquelle on doit aller suffisamment loin à chaque ère (il y en a 3, avec 2 manches par ère, soit 6 manches en tout) sans quoi on est excommunié par l’église (=on a une pénalité spécifique jusqu’à la fin de la partie). Ceci met du piment dans la partie, car on doit choisir de prier suffisamment ou pas pour éviter, ou pas, l’excommunication (ça peut être intéressant car selon sa stratégie la pénalité peut ne pas être trop grave).
– Il y a un système très astucieux pour placer les pions (un membre de chaque famille par tour maximum, sachant que le neutre peut être placé à côté d’un membre d’une famille + quand on place un pion dans une tour où il y a déjà un autre pion, à soi ou à un autre joueur, on doit payer pour pouvoir s’y placer) qui rend cette pose bien plus excitante qu’un jeu classique de pose d’ouvriers (sachant évidemment que pour la plupart des actions un seul pion peut être placé sur chaque case).
– On peut modifier la valeur des dés en dépensant des serviteurs (qu’on peut gagner via certaines actions).
– La petite extension Leaders (intégrée au jeu) offre des choix supplémentaires, qui orientent et/ou renforcent la stratégie qu’on choisit.
Le tout donne un jeu certes classique dans son essence, mais avec quelques spécificités très originales, et qui surtout tourne magnifiquement bien. Et dans une durée qui reste tout à fait raisonnable par rapport à la profondeur stratégique offerte par le jeu. Moi je vous le dis, on vit une époque magnifique en tant qu’amateur de jeu de société… 😊
Rien qu’avec son nom, ce jeu annonce la couleur. Magnifique, en effet, il mérite bien ce qualificatif !
Tout d’abord les règles sont assez claires et, comparé à la profondeur de jeu, on peut presque parler de simplicité. Attention quand même, on est en face d’un gros jeu, très calculatoire et bien casse-tête. Le matériel est tout à fait correct (l’icônographie est top), mais je trouve les couleurs un peu terne et le plateau un peu trop chargé.
Mais venons-en aux grosses qualités du jeu : la mécanique d’actions basée sur des dés qui donneront une force à votre pion de la couleur correspondante (plus le dé à une valeur élevée, plus votre pion de la même couleur pourra servir à des actions). Mais cela vaut aussi pour vos adversaires ! Vous me direz : si il y a des dés, il y a du hasard. Et c’est bien vrai, mais il est possible de diminuer son effet en acquérant des cartes qui vous permettront d’augmenter la valeur d’une couleur de dé.
Autre petite idée intéressante, la piste de foi, et le risque de vous voir excommunier. Des choix très difficiles: des points à gagner ou des pénalités assez lourdes pour le reste de la partie.
Je ne pense pas que le jeu de base propose une énorme rejouabilité: toutes les cartes sont utilisées à chacune des parties. Elles arriveront dans un ordre différent, mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant. Heureusement l’extension Leader compense largement ce point : toute ma partie a été guidée par une carte leader que j’ai obtenue en début de partie.
Et finalement, un petit bémol pour l’interactivité qui est froide et indirecte (dans le choix des cartes sur le plateau, qui sera principalement guidé par l’ordre du tour qui heureusement peut être modifié par une action), mais ce petit défaut est assez fréquent sur les jeux très calculatoires !
Excellent jeu, donc, je recommande aux « hard gamers » !
Tapimoket: 8,5/10
J’ai longtemps hésité à donner un avis sur Lorenzo. Lors de la première partie, j’avais plus l’impression de « survivre » que de me développer. J’ai rarement vu un jeu avec autant de flux tendus. On manque de tout, de sous, de ressources, d’actions… C’est terrible! Les pénalités de l’excommunication sont très punitives, ainsi on essaye de les éviter tout en essayant tant bien que mal de gérer ses objectifs. Bref c’est chaud !
Mais finalement, en y rejouant, je savais cette fois à quoi m’attendre. Je savais qu’il fallait optimiser chaque coup, prévoir une stratégie dès le départ, un axe à suivre et espérer qu’il sera gagnant. Disons-le tout de suite, Lorenzo ne vous fera pas de quartier, si vous ne savez pas comment aborder le jeu. Ceci veut dire qu’il faut au moins une partie pour maîtriser la bête, ne serait-ce pour connaitre les cartes qui seront mises en jeu et préparer ce dont vous avez besoin pour chaque manche. Cependant, il faut savoir que les règles ne sont pas une usine à gaz.
La mécanique du jeu s’appuyant aussi sur un jet de dés, les restrictions pourront parfois être telles qu’on ne jouera que quelques actions durant toute une manche. Heureusement, tous les joueurs seront à la même enseigne. il faut juste espérer que tous les jets dés ne soient pas trop bas.
Côté thème, illustrations et matériel, on reste dans le pur jeu à l’allemande (même si Lorenzo est d’Italie). Ce n’est pas désagréable, mais reste très classique. Personnellement, j’aime assez le design de la boite.
Lorenzo fera le bonheur des joueurs experts. Les restrictions à surmonter apportent le véritable défi du jeu et demanderont pas mal de calculs, un régal pour les gros joueurs.
Dan: 9,5 /10
Lorenzo est, disons le d’emblée, sans nul doute un excellent jeu.
Pour commencer, la mise en place et les explications sont relativement rapides pour un jeu d’une telle profondeur.
Il s’agit d’un jeu de placement d’ouvriers au départ assez classique, si ce n’est que le pouvoir de ses ouvriers dépend du lancement de dés effectué au début de chaque tour mais, précisions)le, commun à tous les joueurs, ce qui ne favorise personne tout en exigeant une bonne réactivité tactique.
Lorenzo il Magnifico n’a selon moi pas de défaut si ce n’est peut être d’être fort calculatoire, mais sans pour autant l’être excessivement et nuire trop à l’interactivité qui est bien présente au niveau du plateau, les joueurs convoitant peut-être les mêmes actions parmi la vingtaine d’actions disponibles.
Il existe assurément des stratégies diverses et bien équilibrées (favoriser la production ou la récolte, le gain immédiat de points ou l’évolution sur les deux lignes de compétences (points de foi ou force militaire).
6 tours de jeu avec le risque d’être excommunié tous les 2 tours (ce qui nécessite une stratégie à court terme aussi), c’est enfin la bonne durée pour garder ce jeu intéressant de bout en bout. Les cartes leader sont la petite cerise sur le gâteau, poussant les joueurs à des orientations stratégiques différentes.
Pour conclure, Lorenzo il Magnifico est donc incontestablement une réussite que je recommande sans hésiter aux joueurs experts ou même aux amateurs. Le rejouabilité du jeu me semble assurée (dés, critères d’excommunication, ordre des cartes changeant à chaque partie) mais une extension avec quelques cartes additionnelles ne se refuserait pas!
Thierry: 9,5 /10
Magnifique ! Un vrai bonheur que de découvrir cet excellent jeu qui se profile déjà vers, à tout le moins, un coup de cœur de l’année. Jeu de placements d’ouvriers (sur base de dé et donc limitant du même coup l’accès à certaines actions selon la valeur des dés) tendu (car actions limitées à 4 par tour) et qui nécessite une prise en compte de nombreuses contraintes (coût des actions, besoin d’acquérir des privilèges à l’église ou encore de disposer d’un niveau militaire suffisant). Pour les amateurs de jeu de gestion, un must qui de plus reste abordable tant dans ses règles que dans sa durée (+/- 2h). La seule légère critique serait par rapport au matériel (design) et au nombre de cartes limitées (pour le renouvellement des parties). De mon côté, c’est sûr, va falloir prévoir une place de plus dans ma ludothèque 😉
Vin d’jeu d’vidéo
La dégustation en 11 minutes par Ren
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Un jeu qui suscite l'engouement ? Ok. La mécanique des dés est super originale et on réfléchit pas mal au début. Mais après, les choix sont quasi évidents. Il n'y a pas énormément de cartes à pouvoir saisir (16 - celles inintéressantes ou trop chères), il n'y a que 4 sortes de cartes. Enfin, une fois mlancé sur une stratégie, on n'a aucun intérêt à suivre une autre (donc choix encore restreints). Après une dizaine de parties, on a fait le tour (rejouabilité et progression ?!?) et on a envie de jouer un jeu où on n'est pas contraint (donc frustrés) par un ou deux choix (Tzolkin ou great western). Une déception pour moi.
Excellent!! Je l'ai depuis 8 mois et je n'y ai joué qu'hier... à regret!! Que de temps perdu sur netflix ou autre...
Les mécanismes ne sont pas complexes donc rapides à comprendre, les combos assez évidents, et ce qui devient ardu (et donc intéressant voire jouissif) c'est d'arriver à jongler entre nos besoins (dèche), la concurrence (prise de slots) et l'excommunication (punitions et privations). Il est important d'être preums, sinon on joue dernier et on n'a plus trop le choix d'actions... on subit en somme!!
À jouer et à rejouer
Très bon jeu. Manque un peu de nouveauté (à part le système des dés) et de rejouabilité (que l'extension apporte)
Lorenzo ne révolutionne pas le monde du Kubenbois mais s'y intègre parfaitement, respectant tous les codes de ce type de jeu. Du placement d'ouvriers, de la gestion de ressources, de l'achat de cartes permettant d'améliorer ses productions et de faire des combos, de la gestion de plusieurs lignes d'avancement!!
Il ravira donc les adeptes de kubenbois, mais certainement moins les autres.
Il s'adresse à un public de joueurs confirmés et nécessite au moins une partie de prise en main.
Après plusieurs parties jouées à 2, 3 et 4 joueurs, toutes les configurations sont jouables. Le jeu qui est plutôt rapide pour le genre (maxi 2h à 4, explication de règles comprises) présente une grande profondeur qui le rend addictif.
De plus, ces modes de jeux évolutifs lui confèrent une grande rejouabilité et la possibilité de se lancer dans plusieurs stratégies de victoires.
Il va faire parler de lui en 2017 mais pas que... c'est une certitude. C'est un très bon candidat pour devenir un incontournable du genre.
Bref, du kubenbois classique comme on aime et dont on ne se lasse pas.
j'ai rarement vu un jeu aussi bien huilé. un grand plaisir dès la première partie avec pas mal d'options pour aller vers la victoire. une belle réussite.
Pas trop de cartes, un renouvellement tout de même très fort via le cout des cartes qui change, leur tirage sur 2 tours.
On a au bout de très peu de partie toutes les cartes en tête et on les attend selon sa stratégie:)
D'ailleurs pas une stratégie pour le moment plus forte que les autres, et cela est vraiment appréciable, un bon mix est possible et permet de varier les plaisirs !
Un super jeu moi qui adore les dés, et je commence à attendre à chaque fois bien plus les sorties de ces auteurs que celles de Feld (en jeu à base de dé).