Blackrock City
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SwatSh: 8,5 /10
Blackrock City est mon premier coup de coeur d’Essen 2012. Son auteur, Alain Ollier, est loin d’être un inconnu puisqu’il a déjà commis: Leader 1, Nationale 7 et le très bon The Boss! Tous ces jeux, publiés chez le même éditeur: Blackrock Edition.
Blackrock City est présenté comme étant plus simple dans ses règles que The Boss mais plus compliqué à joué. Et c’est vrai! Blackrock City est un jeu malin et sans hasard.
Les joueurs disposent tous du même nombre de cavaliers voleurs. A partir du premier joueur, chaque joueur va miser un certain nombre de cavaliers (généralement de 0 à 5). Quand chacun a misé, on regarde celui qui a misé le plus de cavaliers et on avance le pion Shérif de ce nombre. On avance ensuite le pion du joueur gagnant d’un nombre de tuiles égal à la différence entre le nombre de cavaliers misés par le premier et le dernier joueur. Si le shérif n’arrive pas sur la case du pion du joueur ayant gagné la mise, celui-ci peut effectuer l’action de la case sur laquelle il se trouve (généralement prendre x jetons or et/ou recevoir des cavaliers supplémentaires). Le joueur ayant fait la seconde mise la plus importante reçoit lui 1 jeton argent.
Blackrock City est donc très malin puisque le nombre de cavaliers misés par chaque joueur va déterminer la case sur laquelle on va pouvoir effectuer l’action ainsi que celle sur laquelle le Shériff s’arrêtera. Non seulement on va essayer de gagne le plus d’enchères possibles mais on va devoir miser le bon nombre qui nous permettra d’effectuer les meilleures actions et d’empêcher ses adversaires de miser plus en influençant l’action rendue indisponible par le Shériff. Bref, le nombre de cavaliers que chacun va miser influencera sur quelques éléments qu’il va falloir prendre en compte pour miser la meilleure mise.
Mais ce n’est pas tout. La fin du jeu est provoquée par plusieurs éléments dont le fait que tous les joueurs passent consécutivement. Si les joueurs ne font pas attention, un joueur ayant claqué tous ses cavaliers trop rapidement peut gagner la partie si ses adversaires passent devant une action inintéressante.
En conclusion, Blackrock City est donc un petit jeu aux règles très simples mais très malin, bien foutu et sans hasard. Assurément une belle découverte en type « poids moyen » de ce salon d’Essen 2012.
Philrey212: 8/10
Blackrock City est un jeu de petit gabarit comme l’est The Boss du même auteur. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes revenu avec une boîte sous le bras. Chaque joueur a plusieurs bandits à sa disposition pour tenter de dérober le butin des banques de la région. tout en évitant le Shériff qui rode toujours pas trop loin.
L’interactivité est importante dans Blackrock City. Le choix d’envoyer 1 ou 3 bandits a un impact direct sur le déplacement du bandit mais également du Shériff. Cette mécanique est très originale et permet quelques petits coups d’enfoirés 😉 Autre élément, les bandits reviennent toujours blessés de leur première expédition et meurent après la seconde. Vous l’aurez compris, les bandits en votre possession sont donc limités pour toute la durée de la partie. Il faut donc faire attention à ne pas trop miser trop vite et laisser un seul joueur en fin de partie avec le contrôle total de ses activités de banditisme.
Blackrock City est la deuxième surprise de cet Essen 2012, après Odd Ville. Rien d’étonnant avec des règles courtes, une interaction entre les joueurs importante et une partie bouclée en moins d’une heure.
Ren: 8 /10
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