San Juan
Auteur(s): Andreas Seyfarth
Illustrateur(s): Franz Vohwinkel
Editeur(s): Alea, Filosofia, Rio Grande Games
Distributeur(s): Asmodee
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San Juan est la version cartes de Puerto Rico en simplifié.
Vous démarrez la partie avec 4 cartes en main et une carte sur la table: la teinturerie d’indigo.
Tout comme dans Puerto, à votre tour, vous choisissez un personnage qui permettra à chaque joueur d’effectuer une même action hormis celui qui l’a choisie qui reçoit un petit bonus. Et tout comme dans Puerto, une grande partie du sel du jeu s’y trouve.
Construire des bâtiments, vous coûte des cartes à défausser, et dès qu’un joueur a construit 12 bâtiments, la partie est terminée. Évidemment, les bâtiments (qui sont des cartes que l’on prend de sa main pour poser sur la table quand on les construit) les plus rentables coûtent le plus cher (6 cartes à défausser).
Les autres apportent certains bonus non négligeables. Et là se situe l’autre partie intéressante du jeu: choisir dans sa main le meilleur bâtiment qui apportera le plus de combo avec les autres. Il y a une part d’aléatoire dans ce mécanisme puisqu’il vaut mieux piocher les meilleurs bâtiments…
Les usines de production (indigo, sucre, café,…) nous permettent de vendre nos marchandises contre des cartes à piocher.
San Juan est un jeu simple, aux choix pas trop complexes, assez tactique dans le choix des cartes, mais peu stratégique (= vue long terme) car tout dépend de la main de cartes que nous avons. Il a le grand avantage de tourner vite et donc de ne pas trop attendre pour pouvoir jouer.
Vraiment très sympa.
Nouvelle partie
Voilà déjà 12 ans que San Juan est sorti et il est toujours aussi agréable à jouer. Quand on y rejoue si longtemps après, on se rend compte de l’influence qu’a eu ce jeu sur d’autres tels que Gloire à Rome ou Race for the Galaxy. Je diminue légèrement ma note à 7,5 car 3 éléments m’ont frappé après cette partie :
1) La légèreté des choix
3 choix importants ont lieu successivement dans une partie de San Juan :
– Quel rôle vais-je choisir ? Le choix est assez simple tant il dépend de votre situation : si vous avez beaucoup de cartes en main, il faut choisir le bâtisseur, si vous n’en avez pas beaucoup, il vaut mieux choisir le producteur puis le marchand,…
– Quelle carte vais-je construire ? un choix sur 7 cartes au maximum (normalement en tout cas) et encore, vous allez souvent choisir le plus cher possible parmi les cartes que vous avez.
– Quelles cartes vais-je défausser pour construire ? Là aussi, on va tout simplement garder la/les carte(s) qu’on compte construire par après.
2) La faible variété des stratégies possibles
Vous allez d’abord devoir construire des bâtiments de production pour ensuite construire des petits/moyens bâtiments vous procurant des avantages intéressants pour finir par les plus gros et gagner des PVs avec eux. Vous aurez quelques légères variations grâce aux bâtiments vous apportant des PVs en fonction de certains éléments (nombre de bâtiments de production, nombre de monuments, nombre de bâtiments mauves,…).
3) La répétitivité de la partie
On tourne vite en rond : produire – vendre – construire. Pour ça, le jeu a un peu vieilli. A l’heure actuelle, j’ai l’impression qu’on écourterait le jeu.
San Juan reste une belle référence, est agréable à jouer surtout si on joue entre amateurs, qu’on a peu de temps devant soi (45 minutes par partie) et qu’on n’a qu’une petite poche pour y placer le faible matériel du jeu (idéal en vacances ou en déplacement).
Philrey212: 7 /10
Ce soir, deux parties de San Juan.
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